dimanche 17 décembre 2017

Objectifs partie 1

Quels sont mes objectifs en me lançant dans ce projet ?

17 décembre 2017

-> être (presque) autonome en nourriture
-> avoir un lieu où vivre (sans payer de loyer ou de remboursement d'emprunt)

Oui je veux une vie de hobbit, sans les aventures des Saquets. Et alors ?


Toute ma réflexion part de ces deux besoins. Parce que je n'aime pas l'idée qu'il faut obligatoirement s'endetter (via un emprunt auprès d'une banque) et pour cela être prisonnier d'un boulot (salarié) pour vivre dans notre société. La découverte des techniques d'autoconstruction et de maraîchage sol vivant me laissent penser qu'une autre voie est possible.

Il convient bien sûr de préciser ces objectifs et surtout les étapes et les délais que j'envisage.

Pour la nourriture le plus simple me semble de commencer par les légumes et les légumineuses. Doivent suivre très rapidement les céréales. Puis à moyen terme les fruits et les poules et enfin à moyen-long terme, les oléagineux (et surtout les moyens d'extraire l'huile) et peut-être une vache.
Certaines productions me semblent difficiles à atteindre. C'est le cas du sel notamment et d'un certain nombre d'épices qui sont sans doute exotiques (ne serait-ce que le poivre).

Pour l'habitation, j'envisage de procéder par étape. D'abord une cabane, puis de l'agrandir petit à petit.

Alors j'ai regardé les vidéos des youtubeurs qui parlent de permaculture. En m'appuyant sur la première vidéo sur le design de Damien (Permaculture, Agroécologie, etc.), il donne une surface minimale de 1000 m2 pour une indépendance alimentaire en légume pour une famille de 3 personnes.

Donc j'ai commencé à regarder les terrains constructibles d'au moins 1000 m2, accessibles avec mon budget limité (30 000 € sans emprunt).

Et là j'ai commencé à pleurer. D'abord il faut partir s'isoler dans des tout petits villages dans des campagnes reculées, et en plus les terrains sont rarement sympathiques. Je comprends qu'avec un budget limité on n'ait pas accès à de beaux terrains en centre ville, mais là non seulement c'est très isolé, mais en plus les terrains que j'ai vu dans mon département (Pyrénées-Atlantiques) sont assez pourraves : a) un fond de talweg orienté au nord avec une ruine et complètement embroussaillé avec de très gros arbres au milieu de la parcelle, b) au milieux de lotissements où toutes les maisons se ressemblent et sur des terrains très pentus, c) à plat mais avec une ligne haute tension au dessus du terrain et même un pylone dans le jardin. J'en passe ...

Moi je voulais "Cul-de-sac" et on me propose le Mordor : y'a embrouille.


Et puis ces terrains avaient une superficie de 1000 m2 environs, et ça me semblait quand même assez petit pour mettre une cabane, un jardin potager pour se nourrir à l'année et des arbres fruitiers. Sans parler d'avoir des animaux.

Quand j'ai demandé à l'agence immobilière qui nous faisait visiter s'il y avait des terrains avec des plus grandes surface dans mon budget, on m'a répondu que ce serait uniquement des terrains agricoles (et donc inconstructibles sauf pour les agriculteurs).

Et c'est là que l'idée de devenir agriculteur s'est installée comme une solution - qui plus est fort plaisante - au problème financier que je rencontre.
Choisir un mode de vie différent de celui que j'avais imaginé jusque là pour répondre à un besoin vital dans une situation précaire.

Alors il s'agit certes d'un changement radical de perspective et d'aucuns pourraient me taxer d'opportunisme. À cela je réponds premièrement : et alors ? Oui je saisi une opportunité, une possibilité, mais il ne s'agit pas d'une vile manœuvre  pour acquérir une terre à bas prix, c'est un changement radical de style de vie avec toutes les conséquences que cela implique de devoir assumer.


Et en plus ce n'est pas si éloigné de ce que j'ai pu envisagé jusqu'à présent : j'ai étudié dans un lycée agricole car je voulais vivre en extérieur et je me suis très rapidement orienté vers le végétal. Certes j'ai d'abords opté pour d'autres perspectives de métier, mais finalement le maraîchage - qui combine donc agriculture et plantes - n'a sans doute jamais été bien loin, c'est simplement que je n'avais pas su l'envisager avant 2017.

samedi 16 décembre 2017

S'installer en maraîchage bio : ressources

Quelques lectures



Lors de la journée d'information "s'installer en maraîchage bio" à Pau le 8 décembre dernier, l'intervenante nous a donné quelques documents :

-> le plan d'investissement mis à jour après installation d'un maraîcher du 64 (installation récente).
-> le guide "Les productions maraîchères en agriculture biologique" 2016 de Pantxika Halsouet / Bio d'Aquitaine
-> de nombreux documents techniques en format numérique


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Autres lectures trouvées sur le Net


Maraîchage bio en Basse-Normandie : des clés pour se repérer. Marquet, A. & Gomez, A. 2015. AgroBio Basse-Normandie. [PDF]

S'installer en maraîchage. Guide pratique. 2016. AgroBio Aquitaine & Midi Pyrénées. [PDF]

samedi 9 décembre 2017

S'installer en maraîchage biologique

C'est le titre de la formation proposée par Maite Goienetxe de l'association BLE et que j'ai été suivre ce vendredi 8 décembre 2017 à Pau, à la maison de l'agriculture.

La Maison de l'Agriculture à Pau. Je vous laisse apprécier la superbe sculpture devant la porte ...

Durée de la journée : 9h30 - 12h30 et 14h30 - 18h00

Cette journée d'information / formation a permit d'aborder les thématiques suivantes :
  • Une parcelle agricole:  prix, modalités d'accès, de production....
  • Installer des réseaux sur sa parcelle: eau, électricité....
  • Les serres: réglementation pour installer une serre, choix des serres, montage....
  • L'irrigation: autorisation, type de matériel...
  • Le bâtiment de stockage...
  • Le parc matériel : quels choix stratégiques (petit, moyen, grand) et pour quels objectifs....
  • Les investissements, la réalité des chiffres....
  • Quelles productions en 1ère année...
  • La commercialisation, les prix....
Nous étions huit à assister à la formation. 2 femmes et 6 hommes, sur des âges - à vue de nez - entre 25 et 45 ans. Tou·te·s avec des parcours assez différents : la majorité semblait avoir au moins une petite expérience de culture (jardin perso, ouvrier agricole en maraîchage), mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Seule une personne avait déjà du foncier.

Voici quelques notes prises lors de cette journée :

Choix de la parcelle
On ne peut pas faire du maraîchage partout, il faut prendre en compte le type de sol. La première chose à faire c'est vérifier la profondeur du sol (avec une bêche ou une tarière) : s'il n'y a que 15-20 cm ce n'est pas suffisant. Un pied de tomate s'enracine sur 50 à 80 cm.
Attention à l'environnement de la parcelle : une belle forêt peut sembler accueillante mais posera probablement des problèmes d'ombre portée, or pour faire pousser des plantes, il faut du soleil.
Quelle surface minimum ? La recommandation* est de 1,5 à 2 ha afin d'avoir la place d'organiser l'assolement (rotation des cultures). Attention à ne pas oublier les surfaces de circulations : elles représenteraient au moins 20% des surfaces plantées.
Prévoir environ 10 à 20% de surface sous abri, soit 1000 à 2000 m2 de serres (voir plus loin le chapitre à ce sujet).

* Le début de la journée a été l'occasion d'une mise en garde contre les modèles "utopistes" (le mot n'a pas été dit, mais ça semblait assez implicite) portés par les partisans des micro-fermes sur l'exemple du Bec Hellouin. Sans remettre en question directement les résultats de l'étude démontrant la viabilité de ces systèmes, Maite Goienetxe nous a alerté sur le fait qu'il s'agit d'une seule expérience et que la viabilité de ce genre de fonctionnement n'a pas pu être démontré sur un nombre de structure à même d’asseoir la légitimité de la démarche.
Pour ceux qui souhaiterait un peu plus de matière pour creuser le débat, je recommande le visionnage de la conférence de Kévin Morel qui a fait sa thèse à l'INRA sur cette question.

Toutes les parcelles sont classées dans un document d'urbanisme (disponible auprès de la mairie de la commune concernée, parfois sur leur site internet, mais pas toujours). Ce document d'urbanisme est soit une carte communale, soit un "PLU" : Plan Local d'Urbanisme.
Les parcelles y sont classées en 3 catégories principales : A (agricoles), N (naturelles : bois, etc...), U (urbanisables = constructibles pour l'habitation et l'activité économique).
Si les parcelles que l'on cherche à acheter sont en classe "A" : pas de problème elles sont dédiées à l'agriculture.
Si elles sont en classe "N" : attention aux éventuelles limitations (toute construction interdite, même agricole, même une serre !).
Si elles sont en classe "U" : elles seront probablement assez chères.

Attention également aux zones inondables (surtout à côté des rivières).
Pour mettre en place des fossés drainant, ça coût environ 3€/m linéaire pour faire venir un gars avec un godet.

Réseaux (eau, électricité, etc.)

Le coût de l'installation des réseaux peut être élevé et les communes n'ont pas l'obligation de le payer aux agriculteurs (alors qu'elles sont obligées de le payer aux entreprises non agricoles).

Électricité :
étape 1 : Évaluer les besoin, 2 : demander un devis de raccordement à ERDF (maintenant "Enedis"), 3 : comparer avec une installation solaire / petite éolienne, 4 : si raccordement au réseau, ERDF doit envoyer un document (le "consuel") à l'électricien avant que celui-ci puisse faire le branchement. Ça peut prendre 1 à 3 mois ... !
Compter en gros entre 5 et 6000 € de budget pour le raccordement au réseau !

Eau :
Se renseigner auprès de la mairie sur le gestionnaire local de l'eau (syndicat) et demander le prix du m3 d'eau hors assainissement. Attention à bien insister sur le "hors assainissement" qui correspond à la taxe à payer pour le retraitement des eaux usées et qui n'est pas due pour l'eau utilisée pour l'irrigation des cultures !
Même si alimentation en eau hors réseau, le coût d'une pompe (1000 € environ) et d'un système d'irrigation (5000 € environ) reste à intégrer dans les investissements à faire.

Exemple : pompe de forage + système d'irrigation = 6-7000 €.

Besoins en eau : 2 à 4000 m3/an (soit 2 à 4 millions de litres !)

Nettoyage des légumes : pas obligatoire, par contre si nettoyage il y a, alors obligatoirement avec de l'eau potable ! 

Gestion des déchets :
abonnement pro : 3 à 400 €/an pour l'installation de bacs à déchets.

Les fondamentaux du maraîchage
Bons choix techniques
   -> compétences agronomiques (modes de cultures)
   -> compétences physiologiques (besoins des plantes)
Bien vendre sa production
   -> choix du mode de vente
Bonne organisation
   -> plan et planning des cultures
   -> rétroplanning pour les commandes de fournitures (graines, plants, terreau, toiles tissées, etc.)
   -> 1/2 heure de sieste pour garder la forme et ne pas s'éreinter trop vite.
   -> la fin de printemps début d'été représente un gros pic d'activité !

La commercialisation
Divers modes possibles. La démarche la plus classique semble être une production diversifiée avec vente en circuit court (vente directe, amap, marché). Il est intéressant de réfléchir à d'autres modes de commercialisation : à des restaurateurs, paniers d'entreprises, paniers internet (il s'agit de consommateurs différents que ceux des amap).

La vente représente 20% du temps de travail du maraîcher. Les légumes ne se vendent pas tout seul : il faut bien organiser la commercialisation.

Développement des regroupements pour créer des magasins de producteurs.

Lors de la réflexion sur le mode de commercialisation il faut aussi regarder quelle est la concurrence et respecter un minimum les maraîchers déjà installés.

Assurer la base
Malgré la mode qui laisse penser que les consommateurs rechercheraient des légumes originaux ou des variétés peu communes, dans les faits il est nécessaire d'assurer la base, c'est à dire environ 20-30 légumes permettant de fournir entre 6 et 9 légumes par panier chaque semaine.
"Assurer la soupe et la salade"
Les légumes originaux ne peuvent se concevoir que comme un +, pas comme la base.

Poser les objectifs de son projet d'installation
-> Quel revenu souhaité ? 500€/ mois pour une personne seule sans enfant ou 1500 €/mois pour un couple avec des gamins ?
-> Combien de temps libre veut-on avoir ? Avec une bonne organisation et des besoins de revenus modestes, on peut avoir du temps libre et même prendre des vacances.
-> Quel besoin de santé ? Attention au mal de dos / mal aux épaules ...

Important d'échanger avec son ou sa conjoint·e ou associé·e sur les objectifs et les besoins ainsi que sur les attentes de chacun·e.

C'est important de rêver : c'est la base de la motivation.

Financement
L'investissement est souvent sous-estimé. On peut se lancer avec 15 000 € mais tout dépend des éléments dont on dispose déjà (terrain, matériel), des choix stratégiques (types de productions, serres +/- nombreuses ou tout en plein champ, irrigation, mode de commercialisation), des besoins (voir ci-dessus)...
Dans la réalité, le besoin en investissement se situerait plus généralement autours de 70 à 100 000 €... (attention à ne pas considérer comme un investissement privé comme l'achat d'une maison : ici il s'agit d'un investissement de production qui sera amorti).
L'investissement couvre le matériel fixe : système d'irrigation, serres, outillage, tracteur, camion, chambre froide, etc. L'investissement est très lourd la première année. 
De manière générale on oubli toujours des choses quand on liste les investissements à faire, il est recommandé de prévoir +20% à son budget d'investissement, quelque soit le montant de celui-ci.

Fond de roulement / trésorerie
Il s'agit des dépenses à prévoir en début d'année à un moment où les rentrées d'argent sont faible (voire nulles la première année). Il s'agit : d'acheter les semences et les plants, le terreau et la fertilisation, et de manière plus générale : de payer l'eau, l'électricité, le carburant, la cotisation MSA, etc.
Il faut prévoir au minimum 5000 €, plutôt 8-9000 €. À prévoir pour chaque saison (pas que la première année).

Aspects administratifs (hors installation en agriculture) :
Serres : il faut une autorisation de la mairie pour installer une serre.
Eau : il faut une autorisation pour pomper de l'eau en rivière ou pour faire un forage.
Semences : il faut une dérogation pour utiliser des semences non cataloguées.

Aides
Crédit d'impôt pour l'agriculture biologique : jusqu'à 2500 € par an : déduit des impôts pour ceux qui en payent, sinon payés par l'État à l'agriculteur si celui-ci n'a pas à payer d'impôts.
Il s'agit d'une ligne à cocher sur la déclaration de revenu (+ formulaire à remplir) : à demander chaque année et dès la 2e année d'exercice (puisque les impôts sont payés sur l'année n-1).
Aides de la région pour les serres.

Serres
Leurs dimensions varient généralement de 6 à 10 m de large par 20 à 50 m de long.
Éviter les serres trop longues (pas plus de 50 m) à cause de la difficulté que cela représente pour les récoltes.
Préférer investir 10 m de longueur de plus (par exemple 30 au lieu de 20 ou 40 au lieu de 30) plutôt que de devoir monter de nombreuses serres. Prix approximatifs : 6 x 30 m (= 180 m2) = 3000 € | 9,5 x 40 m (= 380 m2) = 7000 € (en neuf tout compris hors installation). Une serre s’amortit sur 2 ans.
Serres de récup' : penser au temps de démontage et au besoin de pièces de rechange.
Monteur de serre : 500 €/j
Temps de montage d'une serre : 3 à 4 jours à 5-6 personnes (attention pas plus : après c'est difficile à coordonner !).
Intéressant de se faire aider par un professionnel au moins pour la première serre.
Besoins : en général il faut au moins 2 serres à l'installation, dont une pour la préparation des semis et des plants (donc avec table chauffante, etc.) : 100 m2 minimum.
En fonctionnement régulier il faut entre 10 et 20% de la surface cultivée sous abri soit 1000 à 2000 m2 de serre, ce qui correspond à 5-6 serres en général.
Serre multichapelle : pas idéale d'un point de vue de la gestion des problèmes sanitaires (mildiou, etc.).
Marques commerciales : BARRE ou FILCLAIR
Commercialisation : SARL Loreki à Itxassou

note : "on fait ses plants mais pas ses semences" (pourquoi pas ? trop technique ? trop chronophage ?)

Irrigation
Pour le matériel, voir l'entreprise "AgriContrôle" à Toulouse (Thomas Azalbert) : ils bossent avec des maraîchers bio diversifiés.

Réfléchir aux  besoins : quel volume ? quel mode d'arrosage ? quel débit ? quelle pression (au moins 4-4 bars en entrée de réseau) ?

Pour une planche de 1,2-1,4 m de large prévoir 3 lignes de goutte à goutte.

Coût installation (tuyaux, filtres, etc.) ~ 5000 €
Aide de la région à l'investissement !

On a tendance à trop arroser ! Il faut vérifier régulièrement l'état du sol avec une tarrière (voir entreprise Arc-en-ciel à Arudy)

Formation irrigation très importante : point technique très compliqué au démarrage.

Parc matériel
Planteuse : 10 000 poireaux ça se fait à la main, à partir de 30 000 ça commence à faire beaucoup.

Stockage : récupérer un caisson de camion frigo.

Aides de la région à l'investissement pour gérer l'enherbement sans herbicide : AREA PCAE

SCIC Atelier paysan : association d'auto-construction d'outils pour le maraîchage.

Houe maraîchère Terratek à outils modulables : lame / bineuse 3 dents / houe décrouteuse : 900 € et ça dure toute la vie.

Fournitures :
> Toile tissée : durée de vie = 20 ans
> voiles
> pédi-set
> terreau
> engrais

Fournisseurs > Médan (33) ou > Coopérative Mendikoa à Mauléon

Bâtiment

70 m2 minimum pour le stockage : petit et  gros matériel, préparation des légumes et des panniers.
Toujours avec un avant-toit !

Chiffrer l'installation
Investissement = 70 à 100 000 €
toujours ajouter 20% au montant total du chiffrage car on oubli toujours quelque chose.

Capacité de chiffre d'affaire
15 à 20 000 € / personne / an les deux premières années
puis passage à 30-35 voire 40 000 €/p/a car meilleure maîtrise technique, meilleure maîtrise des charges et meilleure maîtrise du calendrier variétal et de prod' + fidélisation de la clientèle.

Charges
> charges structurelles (MSA, assurance, eau / électricité, petit matériel, impôts et taxes) : 10 à 12 000 €
> charges opérationnelles (semences, plants, terreau, fertilisation, produits phytosanitaires, carburant, ...) : 8 à 10 000 €

Éxédent brut d'exploitation (EBE) = chiffre d'affaire - charges
sert à payer l'emprunt, se rémunérer, produire un fond de roulement

AFOG = Association de Formation à la Gestion : bon moyen d'apprendre la compta (adhésion = 500 €/an)

Choix stratégiques
Formation, expérience, choix de vente, organisation, certification, ...

Exemple de choix stratégique : culture diversifiée en vente directe : 1,5 à 2 ha et 10 à 20% sous abri (2000 à 4000 m2 soit 5 serres minimum !).

Certification en bio
OC = organisme de certification : ÉcoCert, Bureau Veritas, CertiSud, AgroCert, etc.

étapes :
0/ besoin d'un numéro SIRET
1/ demander un devis chez un OC (~ 500 € / an) MAIS ne pas le signer tout de suite !
2/ faire la notification (obligatoire) à l'Agence Bio (par internet)
3/ faire la demande d'aide à la certification (dossier à remplir avec le Conseil Régional)
4/ signer le devis APRÈS avoir fait la demande d'aide au CR.
5/ 1er contrôle = attestation de conversion en bio

En maraîchage la période de conversion est de deux ans (sauf si possibilité de prouver que pas de produits chimiques depuis 5 ans).


à suivre...

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