samedi 28 juillet 2018

Journal du terrain - 22 juillet 2018 | 1er chantier : faucher !

Le précédent article n'était certes pas innocent et n'était qu'une préparation pour celui-ci.



Sur le terrain, j'aimerais autant que possible éviter les engins à moteurs. Plusieurs raisons à cela :
  1. économique d'une part : l'équipement motorisé coûte (très) cher et une fois qu'on a acheté un outil, on ne voit pas bien sur quel critère on déciderait de ne pas en acheter d'autres.
  2. idéaliste d'autre part : l'envie d'un "retour aux origines", à ce "bon vieux temps", qui n'est sans doute bon que parce que je ne l'ai pas connu. Grâce à la faux j'ai le plaisir d'expérimenter le mal de dos qu'avaient peut-être les anciens après une journée à donner des coups rotatifs.
  3. écologique, enfin et surtout : ne pas consommer d'énergie fossile (ou en tout cas, s'en passer autant que possible), ne pas faire de bruit, ne pas avoir un engin à détruire massivement la biodiversité (les grillons, criquets, sauterelles et autres insectes ont aussi droit à un espace de vie), ne pas écrabouiller les sols, etc.
Faux, donc, et pas tracteur + moissoneuse, pas plus qu'une tondeuse à gazon, ni même une débroussailleuse.

La faux, j'ai décidé de l'acheter en ligne chez un revendeur spécialisé : le comptoir de la faux.
La raison à cela n'est pas économique cette fois, mais l'envie d'avoir un outil de qualité, adaptable : les poignées sont réglables sur le manche, ce qui est sensé favoriser une bonne position et donc éviter d'être complètement cassé après l'exercice, la lame est interchangeable : une courte pour le débroussaillage, une longue pour la fauche du foin frais. Et puis c'est aussi sympa de favoriser des fabricants européens plutôt que d'acheter du "made in China". La lame est italienne, le manche autrichien.

l'herbe est très sèche et par endroits, assez couchée...
on y va quand même ?

Quelques petits déboires de débutant : au premier essai, horreur ça ne marche pas, mais alors, pas du tout ! La faux se bloque dans l'herbe (comme un bourrage papier dans l'imprimante), rien n'est coupé, ô rage, ô désespoir !

Après quelques réflexions et quelques lectures, je découvre, ô surprise, qu'il convient d'aiguiser la faux avant de s'en servir. Bizarre n'est-ce pas ? (Bah, oui, je croyais qu'elle était vendue déjà aiguisée, mais en fait, non.)

Un coup de lime pour virer l'espèce de vernis protecteur au niveau du tranchant. Un coup de marteau, +/- bien posé sur l'enclumette achetée avec la faux, un coup de pierre à aiguiser, et, ô miracle : ÇA MARCHE !




Oui, j'en ai pas fait beaucoup, je sais ...

Lasai s'est fait un petit nid sous les buissons.


dimanche 15 juillet 2018

La faux

L'utilisation de la faux répond à plusieurs objectifs :
  1. couper l'herbe (pour libérer l'espace ou pour récolter)
  2. disposer d'un outil bon marché
  3. coût environnemental bas (pas d'utilisation de pétrole, pas de pollution, beaucoup moins de bruit)
Évidemment cela a ses inconvénients :
  1. plus fatiguant
  2. moins rapide
  3. difficile à mettre en œuvre au début (apprentissage du geste relativement compliqué)

Quelques informations intéressantes :
  • Comment bien aiguiser la faux :



et :




  • Le vieux foin serait plus dur à couper que l'herbe verte




Un petit reportage en allemand sur la faux, avec plein de recommandations intéressantes :



Visite de ferme chez Quentin

J'ai eu l'occasion de visiter une nouvelle ferme en maraîchage, chez Quentin dans le Sud-Ouest.


 
la serre à plants (avec un voile d'ombrage pour éviter la surchauffe en ce mois de juin particulièrement "hot")

 les bâches suspendues servent à tamiser la lumière pour éviter que les jeunes plants de "brûlent".

un petit tracteur, peu utilisée (besoin de seulement un unique plein par an !)

le hangar : 200 m2



Charpente en bois ! Et couverture en fibro-ciment : ça amorti mieux les gouttes de pluie que les bac acier, du coup il ne fait pas un boucan d'enfer là-dessous quand il pleut et ça reste agréable d'y travailler en hiver.


Table-bac avec bonde de vidange : on remplit la table et on laisse l'eau remonter dans les godets par capillarité : en procédant ce cette manière on ne mouille pas le feuillage des plants et on s'assure que les racines (située en bas du godet) ont bien été humectées. On vidange ensuite au bout de 30 min' en retirant la bonde.


table de semis

Table chauffante pour la levée des semis : la résistance cours dans le sable sous le feutre. Les semis sont ici protégés par un voile.

des plants bien levés !



 et voilà les zones de culture

 blettes multicolores !

betteraves rescapées de la grêle

planche de salade avec arrosage goutte-à-goutte

bande enherbée pour séparer les zones de culture

la pomme-de-terre en fleur

 un chariot de récolte

ce céleri pousse avec un paillage de foin

 Un outil précieux : le minuteur pour l'irrigation !

 préparation des planches pour les semis de carottes : ici malheureusement encore avec des bâches plastiques.

 un autre champ de patate avec sa bande enherbée latérale.

 serre à aubergines et poivrons
 plant et fleur d'aubergine

 plants de poivrons

 courgettes, haricots, concombres, courgettes

 fleur et feuille de concombre

 serre à haricots et système d'arrosage par aspersion

 les tomates que tout le monde attend avec impatience !

à gauche sur cette photo peu équilibrée se trouve un poteau-perchoir à rapace : viendront-ils chasser les rongeurs qui s'alimentent des cultures ?

dans cette autre serre, les jeunes plants de tomates. ils entreront en production lorsque les précédents auront fini la leur.

prairie pour faire le foin

 les oignons

ambiance forestière autours des champs


Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

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