Vues les problématiques que je soulève (voir ci-dessous), la conseillère m'a orienté vers un rendez-vous personnel.
Mes premières interrogations sont d'abord :
- Quelle est la dynamique concernant le secteur du maraîchage ? Y a-t-il "de la place" ou bien s'agit-il d'un secteur qui serait déjà (très) occupé avec une forte concurrence ?
Enquêtes > Productions végétales > Structure de la production légumière (vu que c'est le maraîchage qui m'intéresse) > Caractéristiques générales des exploitations légumières (nombre d’exploitations, surfaces, abris hauts et serres, UTA, statut et âge du chef)
Ce document indique qu'il y aurait 446 exploitations agricoles réalisant de la production légumière dans les Pyrénées-Atlantiques.
NB 1: ces exploitations peuvent avoir la production légumière comme culture principale ou secondaire).
NB 2 : Au total il y aurait 24 722 exploitations réalisant des productions légumières en France (hors île-de-France).
Pour les exploitations dont l'activité légumière est dominante, on distingue entre :
- les cultures de plein champ pour la transformation (je suppose que ça recouvre donc plutôt les cultures industrielles comme la betterave ?),
- les cultures de plein champ pour le frais (je suppose que c'est du légume en production industrielle pour la grande distribution ?),
- les cultures de plein champ mixte,
- les maraîchers : il y aurait 2081 exploitations au niveau de la métropole hors IdF, ce qui représente donc 8,4 % de toutes les exploitations qui réalisent de la production légumière (je n'ose pas calculer ce que ça représente en pourcentage par rapport à toutes les exploitations agricoles...)
- les maraîchers-serristes,
- les serristes,
- autres.
1./ le site du ministère de l'agriculture qui traite des formations agricoles détaille des fiches métiers, dont aucune ne semble être intitulé "maraîch·er·ère" (alors qu'il y a une fiche pour "serriste", c'est-à-dire les exploitants de cultures hors-sol ...). La seule fiche métier qui se rapproche serait "chef de culture légumière de plein champ"
2/ la vidéo du "maraîcher bio" qui présente son métier sur le site de l'ONISEP. Malaise quand le mec dit qu'il aime le contact avec la nature alors qu'il est filmé entrain de travailler sous serre en train de mettre à nu son sol par labourd ...
Mais qu'à cela ne tienne, essayons d'en savoir un peu plus sur les 446 exploitations légumières des PA.
Après m'être perdu sur le site d'Agreste sans réussir à trouver plus d'info sur le maraîchage dans notre département, j'ai décidé d'aller regarder via la carte "Registre Parcellaire Graphique" (la version 2014 est la plus récente actuellement disponible) sur le site du Géoportail.
On peut aussi télécharger les couches SIG via le site data.gouv.fr ou via le site de l'IGN.
Cela permet de faire des recherches géographiques poussées. Ainsi on dénombre dans les Pyrénées-Atlantiques 296 parcelles dédiées à la culture "Légumes - fleurs" (unique intitulé du RPG ayant trait à la culture légumière et donc probablement au maraîchage). Ces 296 parcelles représentent un total de près de 718 ha de surface, la moyenne étant de 2,42 ha sur le département (min : 700 m2, max : 20 ha). Il est malheureusement impossible de savoir combien d'exploitations utilisent ces parcelles (une exploitation peut posséder plusieurs parcelles, donc il y a au maximum 296 maraîchers / horticulteurs dans les PA, mais c'est probablement un peu moins).
Extraction du RPG 2014 : parcelles cultivées en "Légumes - fleurs" dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes |
[édition 19/11/2017]
Je viens de trouver cet article de l'ANEFA qui donne quelques petites informations sur la dynamique du secteur en France :
http://www.anefa.org/metiers/végétaux/maraîchage
- Est-ce possible de trouver des terres quand on est pas déjà inséré dans le milieu agricole ?
Je ne suis pas exactement riche, au contraire : mes économies sont très maigres. Quel serait globalement le besoin de financement initial pour m'installer ?
Lire à ce sujet mes recherches sur la question : Trouver un terrain.
- Quelles sont les opportunités de débouchés ?
Mais pourquoi ? Est-ce que c'est parce que les français achètent majoritairement en super-marchés ? Et que ceux-ci s'approvisionnent majoritairement auprès de grossistes (cultures de plein champ pour le frais / serristes - voir ci-avant) ? Et que donc les maraîchers ont des difficultés pour écouler leurs productions auprès de petits commerçants qui existent de moins en moins ? Est-ce parce que le marché français importe plus qu'il ne produit ?
- Y a-t-il dans le 64 des zones géographiques plus favorables que d'autres ?
Ma petite carte (voir ci-avant) me sera utile pour cibler une zone propice : proche des villes permettant de trouver des clients et pas trop proches des zones où se trouvent déjà des cultures légumières.
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