Cette fois-ci c'est une rosette d’œillet couronné que j'ai laissé en offrande aux déesses affamées.
J'espère que c'est la faible diversité des plantes de la prairie et le faible nombre de prédateurs de limaces qui expliquent ce saccage. Ainsi en laissant la prairie récupérer en diversité d'herbes et de fleurs, les limaces trouveront d'avantage d'espèces à leur goût et ne seront peut-être plus "obligées" de se rabattre sur mes plants, et il y aura potentiellement plus de prédateurs pour limiter leur nombre. C'est en tout cas l'hypothèse que je formule : je pars d'un milieu déséquilibré par des cultures - traditionnelles (pour ne pas dire "intensives" ?) de maïs et de sorgho, et il faut donc attendre patiemment que le milieu se rééquilibre.
J'ai également installé des boutures de lavande, mais je ne me suis pas efforcé beaucoup : j'ai juste enterré la base des branches de lavandes que j'ai coupées le weekend dernier puis tenu dans un pot d'eau une semaine. J'avais la flemme de couper les feuilles (pour éviter l'évapo-transpiration) et je croise les doigts pour que l'arrosage, le paillage et le mauvais temps annoncé suffisent à satisfaire les besoins en eau de la belle odorante.
J'ai également emmené au terrain un pot dans lequel baigne un jeune saule arraché d'une place de parking où il était menacé de destruction, des branches d'eucalyptus, de romarin, d'érables, etc. en espérant qu'ils développent des racines pour les repiquer plus tard.
Concernant la mare, j'ai eu l'heureuse surprise d'y découvrir une belle flaque au fond, ce qui signifie que le sol est suffisamment argileux pour que l'eau ne s'infiltre pas trop vite.
Je suis impatient de voir comment elle évoluera, et si elle sera apte à former cette mare que j'espère bien finir par obtenir.
Autre surprise : il y a déjà des dytiques ! Après recherche, j'apprends que ces bestioles volent aussi bien qu'elles nagent. Voilà donc comment elles sont arrivées dans ma flaque.
J'ai parfait l'inclinaison douce des bords pour éviter toute noyade des petits visiteurs.
Les briques de terre crue semblaient suffisamment sèches pour tenter l'empilement.
Certaines étaient trop irrégulières pour pouvoir s'empiler correctement sans mortier, mais dans l'ensemble ça avait l'air de tenir. Il n'y en a pas encore suffisamment à mon goût, mais déjà assez pour monter un abris rudimentaire pour nos outils.
vue d'ensemble |
détail de l'agencement des briques - pour l'instant sans mortier (ce n'est pas définitif) |
Aspect de "l'abri à outils" recouvert avec les plaques de plastique |
Pour le reste : un peu de fauche, un peu de débroussaillage et préparation de zones de culture (compost fermenté du tas de tontes d'herbes laissé par le voisin, ronces coupées en morceaux, et notre espèce de "foin-paille" présent en abondance sur le terrain). En espérant que tout cela finisse gentiment par se composter cet hiver, et que l'on pourra finir par planter quelque chose qui ne se fera pas dévorer illico au printemps.
à suivre ...