Sur le terrain, le moindre coup de bêche ne me permet guère que de sortir des blocs compacts de terre collante, lesquels blocs ne se cassent pas - ou si peu - lorsqu'ils tombent de la bêche sur le sol.
Nouvelle planche travaillée à la houe ce 16 mars |
Toutes les sources que j'ai pu consultées s'accordent sur le remède : apporter de la matière organique et couvrir ("mulcher"). J'ai donc coupé de l'herbe fraîche, l'ai étendue, coupé de l'herbe sèche, l'ai étendue, saupoudré de résidus de tontes de gazon et ajouté une dernière couche d'herbe sèche (le "vieux foin" que je continue de couper directement sur place).
En fait je doute même que faire le travail à la houe soit franchement nécessaire pour améliorer la terre, mais c'est surtout "bon" pour "moral" : si je ne le fais pas, j'ai l'impression d'avoir "mal fait" ou "pas fait".
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Un petit coup de "flippe" issu du bouquin "Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris" (1845) : "Pour cultiver un hectare de terre convertis en marais depuis une dizaine d'année ou plus, et lorsqu'on n'y fait que des légumes de pleine terre, quatre personnes suffisent pendant huit mois de l'année ; mais de mai en août, il en faut deux de plus. On sent bien que, si on s'établissait dans un terrain neuf, en friche, pierreux, il faudrait plus de monde, jusqu'à ce que la terre fût ameublie et facile à travailler."
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À trois mètres sous la source, des têtards de salamandre posent aimablement devant moi, j'en compte au moins quatre, ça me fait très plaisir. 🐉🔥
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On a également planté les framboisiers surnuméraires de chez Béré 😋😘 |
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