Aujourd'hui c'était donc un jour de récolte, en prévision du marché de demain. Quentin et Seb étaient aux blettes et aux choux, moi aux poivrons et aux aubergines.
Ici une serre fenouil, épinards, salade
Pour circuler entre les rangées d'aubergines et de poivrons tout en récoltant, il y a le landau de cueillette "Toutentub". Il se pousse plus aisément qu'il ne se tire.
Les chiens veillent sur les cultures (ou pas)
La récolte de poivrons !
Ici les choux.
On a aussi récolté des betteraves, des navets, des poireaux et des carottes, mais j'avais les mains trop pleines de terre pour faire des photos. Je note simplement qu'on avait enfilé les pantalons imperméables : ça permet de travailler à genoux et donc de s'épargner le dos.
Ensuite on est passé à l'atelier lavage. Quelques parpaings pour faire les pieds et une grande palette en guise de plateau : voilà la table de lavage, positionnée juste à l'entrée arrière du bâtiment. Le sol est de terre battue : ça devient vite très gadouilleux. Un énorme seau permet de récupérer une partie de l'eau utilisée, mais la majeure partie s'écoule directement au sol.
Concernant la récolte, Quentin explique son exigence en terme de qualité : les légumes défectueux sont rejetés : trop compliquer de fidéliser une clientèle avec des produits "pas présentables". La présentation est donc également soignée : coupes nettes et propres, légumes lavés.
Une fois ce travail fini, c'est l'heure de la pause déjeuner. Je découvre au passage ces genouillères : bien utiles pour préserver les genoux du maraîcher.
L'après-midi c'est préparation d'une petite bande en bord des serres pour semer des navets et de la roquette. On sort la houe maraîchère de chez Terrateck. Quentin en parle comme d'une "roleroys".
On dévisse la lame sarcleuse pour mettre en place le cultivator ("tri-crocs").
On va aéré le sol pour préparer le lit de semence et en profiter pour intégrer la fertilisation, ici sous forme d'un engrais organique. Quentin ne chante pas les louanges de ce genre de produit, mais convient que c'est pratique. Présenté sous forme de granulés donc très facile à mettre en oeuvre. Ils apportent un grand nombre de nutriments au sol, là ou un fumier seul serait "plus pauvre". Par contre ils n'apportent aucune matière organique (un comble pour un "engrais organique") : tout simplement car de "matière" il n'y en a pas. Pas de carbone pour le sol avec ce genre de produits. Pratique donc, mais ça ne peut pas suffire sur le long terme.
On épand l'engrais organique, on passe le cultivator, puis un coup de rateau, et ça suffira pour ce sol sablonneux. Mais déjà la fin de la journée sonne et il faut se dire au revoir, avec ces quelques photos :
Des blettes magnifiques.
Un landau de cueillette modulable : ici on a ôté une poignée pour la remplacée par un escabeau (à moitié monté pour montrer le mode d'assemblage).
En sortant je remarque les filets en plastiques enroulés avec les restes de la culture de l'année et m'enquiers de leur sort : on laissera les restes de végétaux se désagréger puis on les fera tomber avant de redéployer le filet pour la prochaine culture.
Une excellente journée, pleine d'enseignements. Merci Quentin !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire