samedi 21 mars 2020

Journal du terrain : 14 mars 2020

14 mars, alors que l'Espagne vient d'annoncer le confinement pour endiguer la propagation du coronavirus, la France n'a pas encore pris sa décision (elle le fera deux jours plus tard). Nous ne le savions pas mais c'était donc la dernière visite au terrain avant un bon moment ...


Les groseillers sauvages récupérés dans un bois d'Eure-et-Loire reprennent bien :D
 Ainsi que le pied de pastel
 ou encore les bardanes qui m'avaient fait peur en perdant leurs feuilles (je pensaient qu'elles les conserveraient aussi en hiver)
 Les aromatiques se portent plus ou moins bien : lavande, romarins et thyms se plaisent bien, la mélisse est en train de repartir, par contre nos pieds de sauge font la gueule, idem pour la verveine-citron :-(
 magnifiques fleurs de romarin
 l'abri du pluviomètre prend vie :D
le pluvio de son côté a montré sa limite : depuis le 22 février (soit 3 semaines) il a plu au moins 100 mm (le reste aura débordé). Températures mini : 3ºC, max : 23,5ºC.
 Les poireaux offerts par Béré se portent bien. Il y a poireaux et ails en mélange ici.
 Les céréales -surtout le blé- sont un peu jaune (manque d'azote sans doute).

les planches réalisées la dernière fois avec l'aide de Jojo.
 reprise de la végétation de ce jeune figuier (c'était aussi un cadeau de Jojo)
 idem pour cette bouture de saule.
 Les anémones oeil-de-paon que je croyais englouties par l'herbe, ont finalement réussi à se maintenir. Se reproduiront-elles ?
 jeune et tendre feuille de figuier
 le saule taillé en octobre repart :-)

 Le Kiwai sort ses premières feuilles
 Une abeille butine
 La mare est encore bien pleine
 L'amandier qui avait l'air d'avoir séché avait effectivement séché : en tirant un peu il s'est laissé arraché très facilement.
 L'autre par contre a bien la forme. Donc à l'automne prochain je rachète deux nouveaux amandiers.
 fleurs de poirier :)
 feuilles de prunier
 jeune pousses de maison :D

 des aliens ? non ! ce de futurs magnifiques papillons : des Mélitées du plantain



 Justement aujourd'hui j'ai enfin acheté un sécateur à bras pour aller endiguer le flot d'ajoncs qui menace la prairie au nord. J'aurais juste eu le temps de le tester (fonctionne très bien), mais pas vraiment le temps de m'y attelé sérieusement : du coup ce sera pour cet été (si tout va bien).
 Des fèves dans le champ du voisin. J'adore ces fleurs.


Les boutures de saules pleureur de Salamanque ont bien repris et elles avaient un joli chevelu racinaire. Albe en a planté quelques unes.
 Sans doute un narcisse que nous ne verrons pas fleurir :'-(
 Mais surtout, surtout, en allant au terrain, on s'est arrêté dans une pépinière pour y prendre du terreau et on a craqué : ceci est un Feijoa, var "Mammoth"
Et un Néflier du Japon (Eriobotrya japonica) qui - bien qu'appartenant à la même famille : les Rosacées - n'est pas un parent direct du Néflier commun (Crataegus germanica).






dimanche 1 mars 2020

Réflexion : le modèle à suivre

.... pour les 3 prochaines années au moins.

Bon, je suis pas un grand fan des gourous et des dogmes, donc quand j'écris "le modèle à suivre" c'est avec, d'une part une certaine réticence vis-a-vis de cette expression, mais surtout quelques mois de réflexions dans la tête et des échanges avec mon ami Jojo qui le premier m'a mis sur la piste et m'a encore filé un gros coup de main la semaine dernière.

Je viens tout juste de voir la vidéo que je partage ci-dessous de Benoît de la ferme de Cagnolle (en Dordogne), et après avoir passé deux ans (2018-2019) à suivre les formations du réseau Maraîchage Sol Vivant et pas mal de réflexions diverses et variées et de recherches sur internet à ce sujet, et en voyant l'exemple de Benoît je me dis : OUI, c'est ça que je veux faire.


Alors je suis conscient d'un certains nombre de limites de ce modèle par rapport à mes utopies (objectif zéro mécanisation, zéro plastique), mais c'est ce que j'ai trouvé qui me convient le plus sur la vision que je me fais du maraîchage.

Concernant la mécanisation j'espère pouvoir la limiter en ayant recours à la traction animale.

Et concernant l'usage des bâches plastiques, c'est vraiment le dernier obstacle que je ne vois pas comment surmonter pour l'instant. Alors s'il faut y recourir j'envisage de l'accepter, mais je m'efforcerai de continuer à chercher des alternatives.

Pour le reste j'apprécie l'honnêteté de Benoît qui précise un certain nombre de choses pour corriger la vision parfois un peu "idyllique" (c'est peut-être pas le bon terme) d'Olivier.

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...