dimanche 24 mars 2019

Journal du terrain : 24 mars 2019 | musaraigne et bâche plastique


magnifiques fruits de l'orme
Petit passage, juste la fin d'après-midi (15h30-17h30) pour faucher un peu, nettoyer la cavité de l'arbre brûlé où le précédent exploitant avait laissé plein de m***** (vieilles pancartes en plastiques s'effritant, vieilles bâches plastiques, vieilles assiettes, bouts de fil barbelé tout rouillés, chaîne (de vélo ?), etc.
Malgré les détritus (ou justement grâce à eux ?) une petite musaraigne (a priori du genre Crocidura) se trouvait dans la cavité. On l'a relâchée juste à côté.
On la baptisera donc "crocs durs"
Le grenadier commence à faire ses feuilles

chez l'amandier ce n'est pas encore tout à fait ça, même s'il donne des signes de réveil

la vrai surprise c'est le poirier St-Jean-Vert, qui est en fleurs

l'antre de crocs-durs


On a récupéré une des bâches - malgré les nombreux trous - afin de couvrir une zone de prairie pour tenter de préparer une zone de culture.
Je n'ai pas pris de photo alors imaginez une bâche noire trouée, posée dans l'herbe et maintenue avec plein de vieux bouts de bois.

Les aulx qu'on avait planté entre les patates on commencé à faire des feuilles, j'ai donc recouvert le tout d'une nouvelle couche de foin. L'idée c'était d'avoir d'abord un paillage léger pour permettre aux plantes de germer, puis de rajouter le foin une fois les germes développés en comptant sur le fait que ceux-ci auraient alors suffisamment de force pour retraverser cette nouvelle couverture (au demeurant relativement fine).

et à Bayonne, les pétunias devant la maison sont bien fleuris :-)

Radio - LSD, France Culture "Paysans : les 4 saisons"

L'émission "La Série Documentaire" de France Culture a rediffusé mi mars 4 épisodes baptisés "Paysans : les Quatre saisons"

1 : l'enfance, grandir à la ferme


2 : jeunes agriculteurs, l'installation

3 : agriculteurs d'aujourd'hui, le temps du labeur

4 : anciens agriculteurs, la récolte de demain

mercredi 20 mars 2019

Journal du terrain : 16 mars 2019 | préparer la terre argileuse

Je m'étonne toujours, en voyant des vidéos de jardinage ou de maraîchage, la facilité apparente avec laquelle les démonstrateurs travaillent leur sol, la texture grumeleuse de celui-ci, son caractère non "collant".

Sur le terrain, le moindre coup de bêche ne me permet guère que de sortir des blocs compacts de terre collante, lesquels blocs ne se cassent pas - ou si peu - lorsqu'ils tombent de la bêche sur le sol.

Nouvelle planche travaillée à la houe ce 16 mars

Toutes les sources que j'ai pu consultées s'accordent sur le remède : apporter de la matière organique et couvrir ("mulcher"). J'ai donc coupé de l'herbe fraîche, l'ai étendue, coupé de l'herbe sèche, l'ai étendue, saupoudré de résidus de tontes de gazon et ajouté une dernière couche d'herbe sèche (le "vieux foin" que je continue de couper directement sur place).

En fait je doute même que faire le travail à la houe soit franchement nécessaire pour améliorer la terre, mais c'est surtout "bon" pour "moral" : si je ne le fais pas, j'ai l'impression d'avoir "mal fait" ou "pas fait".

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Un petit coup de "flippe" issu du bouquin "Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris" (1845) : "Pour cultiver un hectare de terre convertis en marais depuis une dizaine d'année ou plus, et lorsqu'on n'y fait que des légumes de pleine terre, quatre personnes suffisent pendant huit mois de l'année ; mais de mai en août, il en faut deux de plus. On sent bien que, si on s'établissait dans un terrain neuf, en friche, pierreux, il faudrait plus de monde, jusqu'à ce que la terre fût ameublie et facile à travailler."

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À trois mètres sous la source, des têtards de salamandre posent aimablement devant moi, j'en compte au moins quatre, ça me fait très plaisir. 🐉🔥



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On a également planté les framboisiers surnuméraires de chez Béré 😋😘

dimanche 10 mars 2019

Journal du terrain : 9 mars 2019 | plantation de haie - semis en prairie

Première journée - en 2019 - de travail sur le terrain avec un temps humide : nous avons composé avec quelques ondées, mais rien de bien méchant. Ça change un peu la perception : les odeurs sont différentes, les sensations aussi.



Floraison du cerisier, en espérant que le gel ne viendra pas "récolter" à notre place...

Les boutures commencent à débourrer et c'est fort agréable. C'est très émouvant de découvrir ces petits bâtons que l'on a planté "sec", se couvrir de taches vertes.




Au bord de la "mare" - qui s'est bien vidée ces dernières semaines faute de pluie - le jeune saule transplanté l'automne dernier se pare enfin de feuilles.
Nous avons profité des derniers paquets de boutures de frêne et d'érable pour mettre en place une dernière haie. Certes il est bien tard, mais qui ne tente rien n'a rien, alors puisque les boutures sont là...

Un coup de faux pour couper l'herbe (ça dégage un peu le terrain et ça fera du mulch pour la suite), puis un coup de houe pour ouvrir un sillon (ça coupe les racines des herbes, pour éviter la concurrence avec les boutures, ça permet de décompacter un poil le sol à l'endroit où l'on va planter). Puis on recouvre le sillon avec la "paille" préalablement récoltée, et enfin on enfonce comme on peut les boutures. Si elles sont trop petites (en diamètre) elles ont tendance à plier sans réussir à rentrer dans le sol. On utilise parfois un bâton plus fort pour préparer le trou.

après le coup de houe : ça reste grossier, mais je tente "le moindre effort", si ça ne marche pas, je m'efforcerai plus l'an prochain.

puis on recouvre de paille et on plante (au fond à droite sur la photo)
J'ai acheté, chez AgroSemens, (c'est le seul site marchand que j'ai trouvé qui propose des quantités intermédiaires entre le sachet de 3 grammes et la palette de 500 kg, et en plus en bio !) divers graines dans l'espoir de donner un coup de pouce à la prairie et surtout à la vie du sol, il s'agit principalement de plantes à racines fortes ou profondes afin de décompacter le sol. On a donc semé à la volée, dans une partie de la prairie (certaines zones fauchées, d'autres non, pour voir si ça a une influence sur la capacité des graines à s'implanter) : de la luzerne, du lin et du trèfle incarnat.

Le weekend prochain, j'espère planter les céréales : blé, seigle et avoine (je sais : c'est un peu tard même en céréale de printemps, mais je tente quand même : on verra bien), mais aussi des radis blancs (ils ont de grosses racines, j'espère que ça permettra d'ouvrir un peu le sol, et puis c'est une variété comestible, on sait jamais :-p). J'ai aussi de la cameline.

À suivre donc :-) Mais il faut que je trouve comment travailler cette terre argileuse lourde qui me pose quelques tracas.

Le romarin a fleuri !!! :-D

dimanche 3 mars 2019

Journal du terrain : 03 mars 2019 | plantation de patates et haie

Pas beaucoup de photo pour aujourd'hui car j'avais oublié mon téléphone.
(mais mon chéri avait le sien ^^)

Avec encore une très très belle journée (nous étions la plupart du temps en t-shirt et avons même "tombé la chemise" à un moment).

Avec tout ce beau temps la mare était quasiment à sec :-(

Les ajoncs d'Europe étaient en pleine floraison et nous avons pu discerner leur discret parfum de noix de coco.

Les voisins d'en face ont accédé à ma requête de me laisser leurs rebuts de tonte, et j'ai pu en profiter pour préparer deux nouvelles zones de cultures en "lasagne" en alternant paille / tonte / paille / tonte/ paille.

J'ai découvert deux zones qui étaient paillées depuis un moment, les vers-de-terre se sont dépêché de s'enfouir, le sol était resté bien humide (alors qu'ailleurs dans la prairie, les zones les moins denses présentaient une terre déjà dure comme de la pierre) !

Hier j'ai acheté au brico-marché des sacs de patates, un de "Désirée" (variété tardive) et un autre de "Sirtema" (variété précoce).

J'ai déposé les patates à même le sol, j'y ai ajouté avec les unes, des gousses d'ail, avec les autres, des bulbilles d'oignon ("Paille des vertus"). Comme les patates étaient globalement encore peu germées, j'ai recouvert d'un paillage fin. J'en rajouterai une bonne couche la semaine prochaine, mais je souhaite favoriser la germination avant de couvrir complètement.

Nos haies semblent commencer à prendre. En tout cas certaines espèces commencent à débourrer, notamment le sureau noir, le cornouiller et le tilleul (et bien sûr les saules qui ont été les premiers).

Nous en avons débuter une nouvelle ligne : fauche, puis binage de la ligne, recouvrage avec la paille issue de la fauche et plantation des boutures, surtout du frêne dont nous avions une réserve suite à la coupe en trogne d'un arbre à côté de chez nous.

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...