J'ai commencé par faucher la bande que je souhaite planter, afin de mulcher un peu le sol et réduire la dynamique de l'herbe avec laquelle mes boutures vont être en concurrence racinaire. Donc on fauche, basique. Et je dispose les rémanents en andain. La zone choisie pour cette première haie est le long du parc à canard des voisins, histoire de ne pas les avoir en vision directe.
La zone de préparation de la haie : tout contre la clôture des canards (à droite) |
J'ai récupéré des boutures de charme et tilleul à Bayonne, et sur le terrain j'en ai prélevé de châtaigner, de sureau, de cornouiller, de frêne et de noisetier.
Les boutures |
Une fois mon andain prêt, je me suis donc atteler à enfoncer mes boutures dans le sol, et là problème : le sol est tellement compact que les boutures peinent à s'y enfoncer. Pire certaines étaient trop fines et ont brisé lorsque je tentais de les mettre en terre. Résultat pour beaucoup de boutures, je ne suis pas sûr d'avoir pu les faire pénétrer suffisamment dans le sol. Et j'ai pas mal galéré.
La future haie ? Si les boutures veulent bien prendre ... |
Autre chantier : la préparation de zones de culture.
J'ai de nouveau récupérer quelques vieux morceaux de branches sur le chantier forestier où j'avais déjà été taper.
Et bon, j'ai déjà bien galéré pour creuser le sol et enfouir le bois sur deux zones de culture, j'ai donc choisi de les poser simplement à même le sol avant d'entasser par dessus du foin, en mode "on verra bien si ça veut donner que'qu'chose". Paresse ou économie de dos ? C'est selon.
[Édition de décembre 2020 : plus jamais je ne mettrai de bois dans les planches de cultures sans avoir une énorme couche de matière et de terre à ramener par dessus : chez moi il pourri très lentement et c'est très gênant de tomber sur des morceaux de bois quand on essaye de repiquer des plants ou de planter des gousses d'ail !]
J'ai également ramené les restes d'un tas de "pourri" de gazon. Je mets les guillemets car comme il n'y avait QUE du gazon, ça a fermenté et pourri au lieu de composter.
Le tas de "pourri" de gazon |
La fauche a été ensuite le seul chantier pour lequel il me restait un peu de motivation. Et pourtant le chiendent a formé un espèce de feutre bien galère à couper avec la faux. J'en ai profiter pour observer les racines.
Heureusement que mon pote Jojo qui habite pas loin pouvait m'héberger : ça m'a éviter de faire trop d'aller retour.
Et puis le dernier jour il n'a plus fait beau : outre l'arrivée à grand pas de la fin de l'année, les nuages ont finalement eu raison de la saison 2018.