lundi 10 décembre 2018

Journal du terrain - 24 novembre 2018 | boutures, source, débroussaillage

Ce samedi, le programme est le suivant :

D'abord quelques boutures d'arbres qui tentaient de s'échapper de leur jardin (leurs branches dépassant sur la rue criaient "emmenez moi !"). Nous avons donc accueilli, grands altruistes que nous sommes, un mandarinier, des lilas, un eucalyptus (oui je sais, c'est pas bon en peuplement pur, mais c'est magnifique, et puis c'est juste un seul). Ils ont rejoint saules, bouleaux et aubépines dans les sauts et les bacs où nous les prions de jeter racine.

Quelques photos du terrain, panorama d'Ouest en Est.





Le plus gros tronc (sur la gauche), celui avec la branche morte en haut, est le chêne qui se trouve en limite de parcelle. Ses branches se mélangent avec celles de l'orme qui pousse à sa droite.



Le niveau de l'eau dans la mare a baissé. Son fond n'est donc pas encore imperméable. Mais je veux croire que la sédimentation devrait permettre - à terme - de stabiliser le niveau.

En bas, la source coule, imperturbable.

Voici une courte vidéo de la source qui se trouve dans le fond du vallon.



Et puis nous avons repris le débroussaillage, comme la dernière fois, en remontant depuis la source vers le sud-sud-est.
Après un certain "replat", nous avons ré-attaqué le roncier. Bizarrement c'est une activité très "addictive". Je n'ose dire "plaisante", néanmoins force est de constater qu'il est à la fois jouissif et excitant de donner des coups de cisaille dans la ronce, d'ouvrir un passage dans le fourré et d'accéder ainsi à de nouveaux territoires. Tant et si bien que malgré les pauses nécessaires, il y a chaque fois cette envie de poursuivre la besogne, de continuer, d'avancer.

Au bout d'un moment, nous découvrons - à la fois émerveillés et attristés - les restes d'un géant, abattu là par quelques fous. Nous avons pu dégagé les ronces près de sa dépouille. Chêne ou châtaigner, je ne saurai le dire : l'écorce en tombe et l'humus, déjà, commençait à le recouvrir. Même allongé il est presque aussi haut que moi.
Pour prendre la photo ci-dessous, j'ai du lui grimper dessus.


Une fois le géant passé, nous continuons à travailler dans la pente. Le travail devient un peu compliqué et déjà le jour décline : ce sera tout pour cette fois.


Avant de repartir je remarque que sur le haut du terrain, le long du roncier, l'herbe a été couché et trahit le passage d'une voiture. Or ce n'est pas moi qui ai roulé là. Et ça ne me plaît pas du tout qu'on se permette de rentrer en voiture sur mon terrain. J'ai donc étalé des ronces à l'entrée près de la route, en espérant que ce barrage de fortune - bien que pouvant être aisément aplati par un 4x4 indélicat - suffira à faire comprendre à son conducteur que mon champ n'a pas vocation à devenir une piste agricole.

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