mardi 11 décembre 2018

Journal du terrain - 8 décembre 2018 | chasseurs et mare

Aujourd'hui très courte visite. D'abord parce que la pluie était annoncée. Nous profitons donc simplement de l'après-midi ensoleillée. Et surtout parce que nous avons prévu d'aller fêter les 40 ans d'un ami : l'heure n'est donc pas au labeur agricole.

Cette courte visite nous permets tout de même d'identifier les indélicats qui roulent chez nous : les chasseurs !

En France, chacun peut librement parcourir les terrains non clos - ce qui est le cas du notre. Il est évident que les us locaux étendent cette permission aux véhicules à moteur. Mais moi, ça ne me plaît pas du tout qu'on roule sur notre terrain. Si je m'interdis l'usage du moteur, ce n'est pas pour laisser à d'autres ce genre de liberté.

Et ils sont là, en rang d'oignons le long de la haie qui donne chez le voisin. Une belle brochette de 4 dans leurs gilets oranges fluo. Avec leur 4x4.

Je suis donc allé les voir pour me présenter. Je leur demande s'ils sont en battue, la réponse est affirmative. Un sanglier a déjà été tué. Ils sont de l'ACCA. Ils me demandent ce que je vais faire du terrain. Je réponds "du maraîchage". Puis je leur dis que s'ils peuvent bien évidemment chasser chez moi (je ne peux pas le leur interdire), je souhaite qu'ils laissent leurs voiture hors de mon terrain.

L'échange sera court, j'essaie de rester cordial malgré l'antipathie que leur activité m'inspire. Heureusement ils sont appelés pour aller ailleurs.

Il me sera difficile d'apprécier jamais cette culture qui m'est étrangère. Néanmoins, et ils me l'ont très bien fait remarqué suite à ma demande : "quand j'aurai les choux et les patates, je serai bien content qu'ils m'évitent les dégâts aux cultures que causes sangliers et chevreuils". Je suis bien obligé de convenir que de tels dégâts ne seraient pas bienvenus, et j'ai trop aimé - gamin - parcourir les bois et les prés en faisant fi de toute clôture pour envisager à présent de fermer le terrain. De toute façon ça coûterait une blinde. Il faudra donc apprendre à cohabiter.


 Le niveau dans la mare est remonté :-)


 La lavande et le romarin dans le tas de terre semblent ne pas s'y faner.



 Les outils sous les arbres.



 Ici, j'avais du mal positionner les plaques en plastiques - à moins qu'elles n'aient bougé à cause du vent ou d'une bestiole ? - en tout cas la pluie a ramolli les briques de terre crue qu'elle a pu atteindre. J'ai repositionné les plaques protectrices.


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