lundi 20 janvier 2020

Journal du terrain du 19 janvier 2020


En cette fraîche journée de janvier (on a pas dépassé les 8ºC et il y avait du vent), nous avons tout de même réussi à mobiliser nos troupes, à savoir les copines : Chacha, Béré et Ysatis, pour aller ensemble au terrain.

On y a bu de la soupe chaude et des tisanes chaudes, mangé quelques cookies et tout de même mis les mains dans la terre en finissant de planter les boutures de saules pour le bâtiment-planté commencé la semaine passée.

[édition du 26 janvier : les saules (pas les boutures du terrain mais d'autres arbres ailleurs) commencent à débourrer : c'est donc définitivement la fin de la saison de plantation des boutures de saules, et je pense que ça va devenir délicat d'envisager de bouturer même d'autres espèces plus tardives]

Une petite récolte de patates, de quelques blettes et de quelques poireaux.

Quelques graines de rosier sauvage et de prunellier mises en terre et advienne que pourra.

 Entre le 11 et le 19 janvier il a fait : minimum 0,5ºC et maximum 23,5ºC, et il est tombé 16 mm de pluie, soit 2 mm en moyenne par jour.

samedi 11 janvier 2020

Journal du terrain : 11 janvier 2020 | plantation d'un bâtiment

Aujourd'hui grand beau temps et température pas trop froide (heureusement sans vent), ce qui nous a permis de bien profiter du terrain malgré un fond de rhume.

Première satisfaction : l'abri à outils et le pluviomètre ne se sont pas envolés ! Hourra !

J'ai remis la main sur les aulx que j'avais acheté il y a déjà quelques semaines et qui étaient rangés dans un sac ! S'ils avaient trainé quelques part je les aurais retrouvé depuis longtemps, mais comme je les avais rangé, et beh je pouvais toujours chercher ! Bref, j'ai donc planté quelques dents d'ail dans la platebande où j'ai déjà des jeunes poireaux, donnés par Béré. Tous ne sont pas morts, mais tous n'ont pas survécu non plus : il y avait donc de la place.

J'ai laissé environ 5-10 cm d'écart entre plant, j'ai désherber les plantules de céraistes, de véroniques, de graminées et autres %&#@ de m#?!$ herbes, et pailler un peu.


Pour planter je me suis fabriqué un plantoir avec un bout de branche, c'était bien efficace sur la planche qui avait déjà été cultivée et donc avec un sol pas trop dur.

Albe a planté des bulbes de tulipes, de jacinthes, de narcisses et des rhizomes d'anémones.

J'ai fait ces photos des poireaux perpétuels, mais j'ai oublié d'en récolter !



Le pluviomètre et son abri ont tenu le coup. 

Pas facile de faire la lecture car ce n'est pas évident de le mettre de niveau, mais je pense qu'on devait être sur du 35 mm entre le 21 décembre et le 11 janvier, soit sur 3 semaines, soit du 1,6 mm/j en moyenne : donc une période plutôt "sèche" (voir pour rappel la note sur le climat du terrain).

En terme de températures les mini/maxi sur cette même période ont été de -1ºC / + 23º C, température au moment de la lecture (à 15h) : 12,5ºC.


La "mare" n'est pas très remplie : preuve qu'il fait plutôt sec.

Bon mais venons-en à cette fameuse plantation d'un bâtiment. Pour cela j'ai suivi le modèle allemand : "Naturbauten"

Aujourd'hui on a donc planté des boutures de saule. Bon, le sol est toujours aussi dur, donc on fait un pré-trou à la bêche en forme de croix avant d'enfoncer la bouture (sans ça c'est vraiment trop dur).


Ah, et avant de terminer cet article, il faut que je vous montre notre mandragore !


Bon ok, c'est pas une vrai mandragore, c'est une racine de bardane (Arctium lappa) qu'on a planté l'année dernière. C'est un légume consommé au Japon sous le nom de ゴボウ (gôbô). Alors on va goûter ça !


[édition du dimanche 12 janvier :]

Alors voici une racine de bardane, sub-entière et en un certain nombre de morceaux.


Et les voici cuisinées avec des carottes et du riz :-)


ah et au fait, la présentation a vraiment un rôle fondamental sur l'aspect apétissant ou pas ...


mercredi 8 janvier 2020

Réflexion sur l'organisation de la maraîcherie #conseils d'un aîné

Ce soir à l'AMAP, je demandais à Quentin combien d'espèces et de variétés avait-il cultivé lors de son installation. La vrai question derrière celle-ci c'était de savoir s'il avait un avis sur une stratégie : commencer tout de suite en cultures diversifiées ou commencer par un petit nombre de légumes pour éviter la surcharge et d'être débordé.

Il m'a indiqué avoir commencé avec un nombre important de variétés et d'espèces différentes. Et a précisé que sa stratégie, c'est de tester plein de choses pour voir ce qui marche. Puis d'ajuster au fur et à mesure.

Lui travaille avec des variétés "populations" (donc pas des hybrides F1) et il m'a avisé que ceux qui commencent par les hybrides puis passent aux populations sont souvent "déçus" par le rendement moins important et une plus grande hétérogénéité des plantes. Je prends ça comme un avertissement : si on sait qu'on ne veut pas de F1, mieux vaut ne pas y mettre les doigts, surtout pas "pour commencer", sous peine d'avoir du mal à accepter une plus grande adversité lors d'un passage/retour aux variétés "population".

Ensuite on a parlé un peu des planifications des cultures et notamment des rotations.

C'est assez simple en théorie : il "suffit" sur une même planche, de faire tourner les familles de légumes : solanacées (p.ex. : patates), cucurbitacées (p.ex. : courges), apiacées (p.ex : carottes), brassicacées (p.ex. : choux), alliacées (p.ex. : poireaux), etc.

Mais ensuite la pratique vient se mêler de tout ça : on va faire plus de patates que de poireaux, on aurait besoin d'un petit coin pour du basilic, mais sur quelle planche l'insérer sans qu'il ne perturbe toute la rotation ?, et puis c'est juste un bout de planche donc avec quoi combler le reste ?, et puis les poireaux qu'on fini de ramasser en mars, ça empêche d'implanter une autre culture avant donc on peut pas prévoir des patates primeur par exemple. (Ici je laisse pour consultation ultérieure un article - sans doute un peu trop optimiste - sur les possibilités de cultiver certaines espèces en primeur.)

Et puis il faut adapter son plan de culture aux débouchés potentiels.
Bref, le plan de culture faut un peu se prendre la tête dessus, mais sans aller trop loin dans l'anticipation car la réussite de telle ou telle variété, les aléas climatiques, les aléas de réussite / retards / échecs viendront continuellement le chambouler. Mieux vaut sans doute prévoir un plan flexible.

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...