vendredi 25 octobre 2019

Journal du terrain : 25 octobre 2019 | Vacances de la Toussaint 5/5

Superbe journée pour terminer ces vacances en beauté.
La matinée aura été dédiée à terminer de creuser les derniers des 25 trous nécessaires pour accueillir les fruitiers que nous avons commandé au Conservatoire Végétal Régional d'Aquitaine, (et je garde ici la trace du nom de l'association "Sagartzea" au pays basque, qui a également une activité de verger à pommes et qui se contacte apparemment via la coopérative Eztigar)

Vue vers le nord du terrain
 Vue depuis le nord vers le sud et le roncier
 Vue du roncier depuis le nord.
 Les coupes du saule et du châtaigner ayant généré un peu de bois, on a décidé de dégager un espace dédié à son stockage.
 Petite pause de "meidia" (midi) : je vous l'avais bien dit que c'était des vacances ;-p

 Nos trous à fruitiers semblent faire office de piège à salamandre. Heureusement qu'Albe veille et à découvert cette pauvre bête lors d'une tournée d'inspection. On a donc sauvé celle-ci et on lui a offert un séjour balnéo dans notre charmante mare.
 Petit selfi pour commémorer cette belle rencontre.
 Première récolte de nèfles :-) Albe les a planté dans nos futures haies.
 L'espace de stockage du bois prend forme. Ici une sorte de palissade ouverte pour servir de "support" au tas de bois.
 Et l'arrivée du tas de bois.
 Piège à salamandre rebouché à l'herbe pour le rendre inactif. (Merci a mon papa à qui j'ai dit "tiens, tu pourrais remplir les trous que tu viens de faire stp ?").
 Après avoir parlé avec eux de tondeuse à gazon sans moteur, mes parents m'en ont offert une (merci !). Bon c'est a priori plutôt un modèle conçu pour le petit gazon de pépère, et il souffre un peu sur notre terrain tout cabossé, plein de bois, de pierres et d'herbes hautes, maaaaaiiis ... il fait quand même à peu près le job, même s'il galère (et c'est pas peu de le dire : il a déjà perdu un écrou et deux boulons).
Par contre, quand on pousse la bête, la lame en tournant fait un bruit - pas trop dérangeant mais pas anodin non plus - qui a très fortement excité Lasai qui s'est mis à aboyer sur la pauvre tondeuse et à la poursuivre pour lui mordre les roues.



Il faut avoué qu'après une petite séance de tondeuse, on distingue à nouveau les planches de cultures, ce qui redonne une certaine allure au terrain :-D

Ah ! Et moi j'ai fini de planter les poireaux offerts par Béré' (décidément j'ai été bien gâté ces jours ci). J'ai surtout galéré pour leur trouver de la place car la plupart de mes planches sont soit déjà occupées, soit pas encore assez "mûres" pour accueillir des cultures : il faudrait que les ptites bébêtes aient plus de temps pour travailler la terre et ainsi l'ameublir suffisamment pour envisager la plantation.

jeudi 24 octobre 2019

1/2 journée chez des maraîchers : Aymar et Amandine

Ce jeudi 24 octobre, j'ai eu le plaisir de visiter aujourd'hui la ferme d'Aymar et Amandine, à côté de St-Palais. Ils en sont à leur 3e saison sur ce terrain d'environ 3 ha, dont 9000 m2 sont cultivés (incluant les espaces sous serre). Leur particularité : ils travaillent en traction animale avec trois charmants ânes : Pomponette la matriarche, Pompidou le fougueux et Sarbacane le jeunôt.


À 22 ans Pomponette (à droite) n'est plus disposée à faire des travaux trop physiques, avec ses 9 ans Pompidou (au centre) est donc l'âne travailleur de la ferme. Quant à Sarbacane (à gauche), du haut de ses 1,5 an il sait à peine donner la patte : il a encore beaucoup à apprendre avant d'être vraiment opérationnel au champ.

Ces braves bêtes ont toutefois leur limite : pour le décompactage printanier du sol, Aymar et Amandine leur préfèrent le tracteur, qui est également utilisé pour l'épandage du fumier et le transport des récoltes lourdes.

9 caisses de courges comme celle sur les photo ci-dessous auraient été un défi sans l'aide du quadru-roues motorisé.

Mais le travail sur le tracteur, c'est aussi -entre autres- l'obligation de se retourner sans cesse lorsqu'on fait du maraîchage de précision sur des petites surfaces, et en se retournant sans cesse on se casse le cou et le dos. Avec les ânes, l'outil est devant le maraîcher, on échange donc le mal de dos contre d'autres difficultés, par exemple un changement de rang inopiné parce que le compagnon de travail en aura décidé ainsi. Ce sont des choix.

Pour le travail avec les ânes, Aymar et Amandine ont suivi une formation de 4 jours avec l'association Prommata, puis ont bénéficié de quelques journées d'échanges et de perfectionnement chez divers collègues.

Les outils de travail modernes (car modulables, ergonomiques, légers, réglables) sont constitués d'un chassis baptisé "cassine" et de divers outils que l'on vient "clipser" sur celle-ci.
La cassine peut s'utiliser en position 1 ou 2 roues, selon les besoins. Aymar et Amandine ont fait le choix d'en prendre deux, afin de disposer en permanence d'un engin sur une roue et d'un autre sur deux, ce qui permet de gagner du temps en évitant de trop nombreuses modulations.

Ci-dessus un tri-socs, ci-dessous un vibro-culteur.
Là un arrache-patate.
Une sarcleuse
Une butteuse
Une herse étrille (montée sur la cassine 2 roues)
Des désherbeurs à doigts

Estimation d'investissement pour deux cassines plus un jeu varié d'outils : 7000 € (et plus) en neuf. Sans doute à échelonner en terme d'investissement.

Vue sur le terrain
La serre à plants
Les ex champs de courges, récemment broyés pour permettre le retour au sol de la matière organique

Melons sous serre : c'est la fin.
Cultures d'été variées : concombres, haricots, tomates, aubergines...
débuts de cultures d'hiver : épinards, carottes, radis, ...
Cultures d'hiver de plein champ.
Les poireaux ce sont faits envahir : il y avait d'autres priorités à gérer.
On a nettoyé la serre des cultures d'été : récolte des dernières petites aubergines puis arrachage des cultures et enlèvement des filets (en coton et donc compostables, tout comme les ficelles d'attache des tomates). Tout ce travail est manuel.

Un très grand merci à Aymar et Amandine pour leur accueil. Au plaisir de vous revoir pour en apprendre plus sur le travail en traction animale.

mercredi 23 octobre 2019

Journal du terrain : 23 octobre 2019 | Vacances de la Toussaint 4/5

 Matinée brumeuse
 La pluie de la nuit dernière a remit un peu d'eau au fond des "mares"

 Et aussi au fond des trous pour les prochains fruitiers...
 Mais on continu de creuser (merci papa !)
 








  Fin de la taille du saule


Début de la taille du châtaigner

 Un joli carabe, trouvé dans la prairie
 Les étapes pour un trou de fruitier : prendre un bout de friche
 Défricher ce bout.
 Avec la bêche, ou la pioche, enlever une première couche de terre sur 50 cm de côté (les cm sont plus grands pour papa que pour moi, bizarre...)
 Continuer

 Encore
 Et encore
 Jusqu'à ce que ce soit trop dur au fond, ou jusqu'à atteindre environ 50 cm (là encore, ceux de papa sont plus grands que les miens).

 Suite de la taille du châtaigner


 Ensuite, rangement des branches de châtaigner (merci maman)
 Le saule passe beaucoup plus inaperçu sans tout son feuillage. La coupe était un peu précoce, c'est vrai, mais la disponibilité de la main d’œuvre en a décidé ainsi.
 Branches de saules bien entassées : venez petits hérissons, le nouveau HLM est prêt à vous accueillir
 Rangement des branches de châtaigner, suite


Sur la carte ci-dessous (photo aérienne de 2016) les carrés oranges représentent les trous pour les futurs fruitiers, les ronds roses correspondent aux fruitiers déjà plantés l'an passé, les points verts correspondent à d'autres arbres particuliers (tous les positionnements sont approximatifs).


Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

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