mercredi 19 août 2020

Journal du terrain : 18 août 2020


Le jardin, mi août, avec un premier artichaut qui finalement ne donnera rien. J'aurais peut-être du couper les fleurs pour favoriser la pousse des feuilles... ?
Quelques courges qui n'arriveront pas à mâturité
Mais quand même de belles courgettes :-)

On a fait une belle saison de tomates, mais je suis pas tout à fait sûr d'avoir fait mieux que l'année dernière ? Bon, si, peut-être.
Le grand gaillard tout maigrichon est un pommier issu du pépin d'une PinkLady qui était déjà germé quand on a mangé la pomme ! Il a pas tout à fait un an sur cette photo.
La chayotte, avant qu'elle ne tombe.
Belle récolte :D
Le futur champ de blé avant préparation (qui demandera d'enlever la paille, de désherber, de gratouiller un peu le sol avec la fourche-bêche puis de remettre le paillage.
Bon, voilà, en août c'est tout jaune.


Préparation de la sauce tomate !
On cueille pas mal de romarin : c'est très bon.
Et perso, je trouve que le réduire en poudre aide encore mieux à transmettre le goût aux autres ingrédients. Et en plus, il ne reste pas de feuilles dures qui viennent se coincer contre la gencive quand on mange.



samedi 15 août 2020

Maraîcherie jardin botanique ?

Suite aux derniers échanges et réflexions avec les copains et collègues ces derniers jours, voici une idée (qui me plaît beaucoup) de
développement d'une activité en maraîchage bio dans une optique de jardin botanique.

 

 

Avec côté plantes utiles locales :
 

Un jardin médiéval avec des plantes aromatiques et médicinales.
 

Un verger fruitier avec des plantes tinctoriales en dessous des arbres

Des plantes à fibre pour les cordes, tissus, papier : lin, chanvre, ortie.

Des plantes potagères type légumes anciens ou originaux : panais, topinambourgs, rutabagas, angélique, poire de terre, chervis, etc


Un jardin de plantes sorcières et dangereuses (en copiant un peu l'idée du Alnwick Poison Garden).

Un coin pour présenter la phytoépuration et la dépolution des sols.

Des haies avec des arbustes locaux, plessées et de l'information sur les intérêts qu'elles apportent.

Des saules pour la vannerie.


 Et côté exotique :

Un jardin japonais, avec des cerisiers, magnolias, théiers (si ça pousse), akebis, goumis, néflier du japon, légumes japonais : gobo, wasabi, choux, soja, riz, etc

 

Un jardin indien avec une extension serre tropicale pour bananier, gingembre, curcuma, cannelle, ananas, goyave, poivre, etc.

Un jardin arabo-méditerranéen avec agrumes, oliviers, grenadiers, caroubier, jasmin, dentelaire, figuiers de barbarie, etc, avec une extension sous serre pour une petite production d'agrumes originaux genre cedratier, yuzu, bigaradier, citron vert, cumquat, etc


Un jardin canadien avec érables, chêne rouge, copalme, tulipier, etc. pour les couleurs de l'automne.

Et tout au fond le jardin-forêt comestible, avec tout ce qui ne rentre pas dans les autres categories.


Et au centre de tout ça je voudrais construire une ferme de style traditionnel béarnais pour faire un espace d'exposition, un entrepot pour les légumes de conservation et un labo de transformation pour faire des conserves (soupes, confiotes, etc).

 

L'idée ce serait de tabler sur deux aspects : une production originale d'épices et condiments exotiques bien valorisés dans des épiceries fines et la restauration, et d'autre part une partie ferme pédagogique avec des visites et ateliers  / animations sur les plantes utiles (petit artisanat rural et domestique, teinture végétale, plantes aromatiques et médicinales).



 


mercredi 12 août 2020

Un jour chez un maraîcher : Aymar et Amandine en traction animale - 11 août 2020

 Lever de soleil au pays basque

Les fesses de Pompidou

La kassine avec les disques pour remonter un billon dans la serre. Avant les disques, on a passé le vibroculteur

La position de l'âne et de l'outil par rapport à la planche de culture est gérée par le "régulateur automatique" auquel est raccordée le palonnier (la barre de métal qui reçoit les traits - ici sous la forme de chaînes).

La pièce avec le ressort permet de désaxer le kassine et donc de tourner plus facilement là où l'on manque de place (typiquement en bout de rang). À ce sujet Aymar m'a fait remarqué qu'il n'y a pas de gain de place sur les espaces de demi-tour en traction animale par rapport à un tracteur (en tout cas pas par rapport à un petit tracteur) puisqu'il faut compter une longueur de 4 m pour l'âne attelé à la kassine et un rab de 2 m au moins pour être tranquille dans l'espace (l'âne n'aime pas se retrouver coincé devant une haie ou une clôture quelconque).




Sous cette merveilleuse communauté d'adventices se cache de l'or : des planches de patates prêtes à être récoltées.

Et voici Ginkgo qui entre piste pour l'arrachage des patates.

Quelques recommandations lecture d'Aymar et Amandine :


 

 Quelques données de coûts en traction animale :

- un âne adulte et éduqué, habitué à travailler : ~ 1000-1200 €

- un jeune âne à éduquer : ~ 200-500 €

- une kassine et un ensemble d'outils "de base" (en neuf) : ~ 5000-7000 €

- prévoir des soins vétérinaires à l'année

- prévoir d'acheter du foin pour compléter l'alimentation trop verte de la pâture (sinon gare aux maladies de pieds !)

- prévoir des soins de maréchalerie (parage, etc.)

- prévoir un bâtiment d'abri pour les ânes avec un sol en béton pour qu'ils puissent user leurs sabots.

- l'âne est un animal social qui est malheureux lorsqu'il est seul, prévoir d'en avoir minimum 2 ou 3 ! (une brebis ou des poules ça ne compte pas comme compagnie)

 

Sur le BPREA : ça sert surtout à avoir la capacité agricole et à détailler (survoler ?) un peu les différents aspects du travail en agriculture / maraîchage, et aborder la réflexion sur comment monter le projet. Ça permet aussi de se créer un réseau et de rencontrer des personnes ressources et d'échanger avec d'autres porteurs de projets et des maraîchers installés, mais ça ne permet pas de se former aux gestes techniques (faire des semis ou des plans, concevoir un système d'irrigation, conduire un tracteur et atteler et régler des outils, préparer des planches de cultures, gérer la fertilisation et la protection phytosanitaire, conserver les récoltes, etc.).

Voir pour tout ça : les stages paysans créatifs via TREBATU.

lundi 10 août 2020

Un jour chez une maraîchère : Laura - 10 août 2020

 Au programme du jour : désherber les planches de choux, ici protégées des altises et des piérides (papillons blancs) par des filets anti-insectes.

 Le comunity manager de la ferme prend une photo du travail accompli.

Ils sont beaux les poireaux.
On replace les goutte à goutte.
Pieds de physalis.
Aubergines que l'on a tutorées.

Poivrons, idem.

À la maison : tournesol à moitié ouvert


 

 

 

dimanche 9 août 2020

Journal du terrain : 8 et 9 août 2020 (camping)

Session de camping avec les copains : Rémy, Joël et Sylvie. Fauche de foin, repaillage des planches le nécessitant, débroussaillage du chemin vers la source (merci Jojo et Rémy), repiquage de plants (choux, citronniers, basilics, blettes, tomates, etc.) : les restes de tout ce que j'avais en réserve à la maison.

Spécial pour Rémy : c'est de ce genre de plans que tu parlais (voir en fin d'article) ? 

Sylvie m'a suggéré d'entretenir régulièrement la prairie plutôt que de compter sur une restauration avec des gros travaux d'un coup. Je pensais plutôt laisser l'ajonc venir sans batailler puis faire venir un broyeur forestier au moment où je voudrais restaurer la prairie. Mais elle me suggère que l'entretien régulier sera sans doute moins coûteux qu'un gros chantier une fois que ce sera un gros fourré bien inextricable. Joël et Rémy sont revenus de la session débroussaillage en me disant qu'il fallait mécaniser. Je vois vraiment pas pourquoi [mauvaise foi /off].


 

Dimanche aprèm on a fait l'annif' de Bérénice qui m'a demandé si je voulais vraiment faire du maraîchage comme activité principale ? Elle m'a dit qu'elle me verrait plus dans quelque chose type ferme pédagogique. C'est vrai que l'idée d'un jardin botanique, peut-être avec une orientation plantes utiles (petit outillage, vannerie, plantes tinctoriales, etc.) pourrait être quelque chose de sympa.

jeudi 6 août 2020

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...