Journal du terrain : 28 février 2021 | visite de la prairie et du bois voisins

 Vue sur la haie plessée qui commence tout juste à débourrer

bourgeons de saule

Boutures de saule en train de former leur jeune pousse

Le champ est bien vert, mais il reste encore beaucoup de tiges sèches

saules

Voici un bout de prairie, juste mitoyen, qu'on a la possibilité d'acheter : un peu plus d'un hectare supplémentaire avec un petit bout de bois au fond.

Le bout de bois

La prairie vue du fond

Le bout de bois

Avec ici aussi, une petite source qui laisse sourdre un minuscule filet d'eau

Vue de ce côté, on constate que toute la prairie n'est pas complètement à plat, mais enfin, la pente n'est pas trop mauvaise non plus.

 Au fond de notre terrain on voit les traces des cochons :

Mais que font les chasseurs ?

Vue sur notre champ d'ajoncs

La flouve déploie ses épis

Aperçu des systèmes de drainage de nos jeunes arbres, pour leur éviter le trop plein d'eau

Le saule trogné l'année dernière, finalement il n'aura pas eu de coupe cette hiver et ça vaut sans doute mieux pour lui. Le manuel du trogneur indique un rythme qui dépend du bois que l'on cherche à produire 2-3 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans (mais guère plus).

Le chêne en bordure de terrain. Majestueux, même défeuillé.

Le bord du terrain près de la route

La tentative de semis de blé n'a pas l'air d'avoir été concluante : il semble que rien n'a levé.

Artichauts

Les derniers poireaux

Soucis

Larve de ver-luisant

La bâche a été "cassée" par le soleil et, horreur ! je me retrouve avec plein de petits "fils" de plastique partout. Un enfer à ramasser. On a évacuer tout ça. Je saurais que n'importe quelle bâche tissée ne résiste pas aux assauts des UV.

La bâche se délite et laisse plein de petits morceaux de plastique : 

Le réveil des groseillers

Bourrache

Ciboule et jeunes aulx

Les nouvelles planches sous les copeaux de plastique
 

Une pierre précieuse dans le romarin ? Presque : une chrysomèle (du grec χρυσός (khrusós) : l'or.

 Et des fleurs de souci séchées

 

 

 

Samedi 27 février : premier marché à Bayonne !

Ce samedi j'avais rendez-vous avec Quentin à 6h30 au carreau des halles à Bayonne pour l'aider à mettre en place le stand puis pour la vente durant le marché.

Quentin souhaitait suscité l'interrogation chez ses clients.

 À 7h30 on était prêts et bien que le marché débute officiellement à 8h, les premiers clients sont arrivés un peu avant.

C'était un marché très calme. Les commerçants ne criaient pas pour attirer les clients : pas de "elles sont belles mes courges", "ils sont bons mes poireaux". Ça m'inquiétait un peu parce que je ne suis pas à l'aise avec ce genre de manière d'être et de vendre. 

Mais non : les gens s'arrêtaient d'eux même au stand, a priori beaucoup d'habitués. Vers 10h30 il ne nous restait plus qu'une caisse de poireaux. Le manque de marchandise a beaucoup diminué l'attrait du stand et il nous a fallu presque une heure de plus pour vendre les derniers poireaux.

On précisera qu'il a fait beau temps malgré des prévisions météo un peu pessimistes et  qu'une braderie dans la ville aura sans doute attiré plus de chalands que d'habitude. Toujours est-il que ça a été un très bon marché !

 

Les prix étaient les suivants :

botte de persil ou de coriandre : 1,1 €/pc

salade (relativement petites) : 1,1 €/pc

botte de 3-4 poireaux fins (diamètre crayon) : 1,1 €/bt

botte d'oignons frais : 1,8 €

botte de blettes : 1,8€

botte de navets : 2€

pommes-de-terre : 2,1 €/kg (c'étaient les dernières et elles n'était plus très belle, on en a très peu vendu)

courges : 2,9 €/kg - vendues entières ou en morceau

betteraves : 3 €/kg

poireaux : 3,5 €/kg

choux-fleurs : 4,5 €/kg (ils étaient assez petits)

épinards : 7 €/kg

roquette : 1,2 €/100g

 On est restés à discutés jusque vers 12h30 puis Quentin m'a libéré et a rangé le stand seul. Lui devait attendre encore jusqu'à 13h avant que les marchands puissent de nouveaux circuler avec leurs véhicules pour tout ranger et repartir.