Ça y est : je suis officiellement en démarche d'installation. J'ai même une belle attestation qui le prouve et qui est valable encore 1 mois et 8 jours xD
Je reviens aujourd'hui de ma rencontre avec la conseillère du PAIT.
Nous avons discuter durant une heure et demi sur les questions que je me posais et sur les réponses à y apporter.
Je vous faisais part de ces questions et des quelques éléments que j'avais trouvé pour tenter d'y apporter un début de réponse dans ce poste.
Quelle est la dynamique concernant le secteur du maraîchage ? Y a-t-il
"de la place" ou bien s'agit-il d'un secteur qui serait déjà (très) occupé avec une forte concurrence ?
Quelles sont les
opportunités de débouchés ?
Excellente nouvelle pour commencer : selon la conseillère, il y aurait de bonnes opportunités en maraîchage sur notre département. Les personnes qui se sont installées ces dernières années n'auraient pas eu de mal à trouver une clientèle. Aucune "saturation" ne serait à craindre actuellement dans le secteur.
Même son de cloche dans la brochure (*) publiée en 2015 par la chambre d'Agriculture du 64, et qui indique : "Le marché des produits biologiques est en plein essor, l'observatoire développé par l'Agence Bio le confirme tous les ans et les fruits et légumes frais font partie des premiers produits consommés en bio. Allier cette tendance à la volonté de relocalisation de la consommation et la demande ne fait que s'accroître."
Est-ce possible de trouver des terres quand on est pas déjà
inséré dans le milieu agricole ?
Nous n'avons finalement pas abordé cette question. En tout cas pas directement, mais nous avons parlé de terrain. Si la conseillère m'a confirmé la difficulté de trouver des terres agricoles en pays basque, il n'a par contre jamais été question de difficultés "extra" pour les personnes ne venant pas du milieu agricole. Ce serait presque le contraire, puisqu'il semble qu'il y aurait même un peu plus d'aide pour les porteur de projet "hors cadre familial".
Y a-t-il dans le 64 des zones géographiques
plus favorables que d'autres ?
Je n'ai pas non plus posé cette question. La conversation a tourné plutôt sur la zone Pays Basque. Mais je reste persuadé qu'il serait probablement plus facile de trouver des terres en Béarn.
Formations
Je n'avais pas formellement préparé cette question, mais je l'ai posé tout de même. La conseillère a fait la distinction entre deux types de formations :
d'une part les formations diplômante de type BP-REA qui est une formation sur plusieurs mois, et d'autre part les formations "qualifiantes" qui sont plutôt des formations de complément de durée très courte (1 à quelques jours).
Dans mon cas, et contrairement à ce que j'avais imaginé en lisant la description du BP-REA*, il semblerait donc que cette formation soit vraiment adaptée à mes besoins.
(* j'avais la sensation qu'il s'agissait plutôt de généralité sur la conduite d'une exploitation agricole : d'un point de vue législato-administratif, insertion territoriale, et blabla, plutôt que sur "la méthode" pour "planter des choux et des carottes").
Il s'agit d'une formation de 9 mois, de septembre à mai. Il y aurait de nombreux BP-REA correspondant à chaque spécialisation agricole. Le lycée agricole d'Hasparren propose un BP-REA axé sur le maraîchage biologique.
Il s'agirait selon la conseillère d'une formation pratique dispensé non pas par des "professeurs" mais par des techniciens formateurs (dans son discours cela semblait être un gage d'une approche pratique). Il y aurait de nombreuses visites d'exploitations et un module axé sur la préparation du projet personnel d'installation.
La conseillère m'a fait part de plusieurs exemple de maraîchers qui ont suivi cette formation à Hasparren et qui se sont installé plus ou moins récemment dans le département. Elle m'a recommandé d'en contacter quelques-uns pour leur demander une rencontre et un retour sur leur formation.
Côté formations qualifiantes, elle a évoqué plusieurs organismes : BLE, Vivea, et d'autre que je n'ai pas retenu. Parmi les formations proposées, nous avons identifié une journée sur le thème "S'installer en maraîchage biologique" qui aura lieu à Pau le 7 décembre. Et c'est pour cela que j'ai reçu une attestation de porteur de projet : pour pouvoir y participer gratuitement (la formation est alors prise en charge par le fond Vivea, si j'ai bien tout suivi).
J'ai donc demandé mon inscription à cette formation.
Elle m'a également donné un feuillet d'information sur le BR-REA ainsi qu'une copie du "Guide technique Agriculture Biologique Installation en maraîchage biologique en Pyrénées-Atlantiques".
Journal de bord d'un "wannabe" maraîcher : recherche d'informations, formation, expérimentation, terrain : démarche d'un grand débutant.
vendredi 24 novembre 2017
mardi 21 novembre 2017
Ressources
Chaînes YouTube de maraîchage ou de jardinage :
(par ordre de découverte)Permaculture, agroécologie, etc. (Damien)
https://www.youtube.com/user/permacultureetc
Maraîchage Sol Vivant
https://www.youtube.com/channel/UCX3HmIM-cbbDaODziYQ_asg
NB : la chaîne "Maraîchage Sol Vivant" publie des vidéos de cours de formations, particulièrement intéressantes. Voir notamment quelques unes spécialement listées sur le poste "Trouver une formation".
Le jardinier paresseux (Did67 le jardinier)
https://www.youtube.com/channel/UCm-SeCr6-0dPzfUT8gZvYLg
La ferme de Cagnolle (Benoît)
https://www.youtube.com/channel/UCdxoKgrL0f8F4OVoC38B4rg
et
https://lafermedecagnolle.wordpress.com/
Ver de Terre production
https://www.youtube.com/channel/UCUaPiJJ2wH9CpuPN4zEB3nA
dimanche 19 novembre 2017
Au fait, c'est quoi "être maraîcher" ?
Alors la question peut sembler incongrue, en ce sens que la réponse devrait être évidente et largement connue à ce stade de la réflexion.
L'Ortolano - Giuseppe Arcimboldo |
Et en effet j'ai bien une réponse évidente à lui apporter. Mais cette réponse est très superficielle. Pour moi un maraîcher c'est quelqu'un qui cultive des légumes et qui les vends.
Pour le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, il y a deux acceptions :
A. − Vx. Jardinier cultivant un marais à l'intérieur ou à proximité de l'enceinte d'une ville.
B. − Jardinier qui cultive de manière intensive et (généralement) sur une grande échelle des légumes, notamment des primeurs, pour les vendre.
De toute évidence, il convient
1 - de préciser cette approche, parce qu'il y a d'autres métiers qui permettent de cultiver et commercialiser des légumes, et
2 - de détailler ce que cela sous-entend : quels sont les différents travaux nécessaires à la réalisation de ce processus ?
Précisons donc
D'après l'ANEFA il y aurait 4 grands types d'entreprises dans la production légumière : "les exploitations de plein champ, les exploitations sous serres, les producteurs d’endives et les maraîchers." Cette classification me semble bien étrange.Pour l'Agreste (site ministériel de la statistique agricole française), la production légumière se divise de la façon suivante :
- les cultures de plein champ pour la transformation (je suppose que ça recouvre donc plutôt les cultures industrielles comme la betterave sucrière ?),
- les cultures de plein champ pour le frais (je suppose que c'est du légume en production à grande échelle et à tendance monoculturale pour la grande distribution ?),
- les cultures de plein champ mixte,
- les maraîchers
- les maraîchers-serristes,
- les serristes
Étant donné que l'on a d'un côté la "culture de plein champ" que je suppose être de la culture à grande échelle, et de l'autre de la culture sous serre, qui se définit comme de la culture hors sol et donc assez probablement très intensive, j'en déduis que le maraîchage se définit par opposition à ces tendances comme une culture de pleine terre à petite échelle.
Ça tombe bien : ça collerait alors pile avec ce que j'envisage !
Et la filière bio semble confirmer cette vision en distinguant 3 (voire 4) grand types d'exploitation :
- le maraîchage diversifié : 0,5-2(6) ha, plein champ et sous abri, + de 15 légumes différents, mécanisation -/+
- le maraîchage spécialisé : 5-20 ha, plein champ et sous abri, nombre d'espèces plus réduit, mécanisation ++
- la production légumière : 20-100 ha (+ de 0,5 ha/espèce), plein champ, 3 à 5 légumes, mécanisation +++
Et détaillons
La fiche ONISEP du métier de maraîch·er·ère se contente de lourder de grosses généralités totalement inintéressantes : "Sans lui, pas de beaux légumes frais dans l'assiette", "J'aime la nature", "J'aimerais travailler dehors", "secteur : agriculture", "Formation : BP, Bac Pro ou BTS", 3 liens. Navrant d'inutilité, mais bon passons.Une fiche métier qui me semble plus complète est celle présenter par le site "Le Parisien Étudiant", surprenant mais bon, c'est toujours ça de pris :
http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/metiers/fiche-metier/maraicher.html
Je copie-colle depuis cette source la liste suivante de tâches réalisées par les maraîchers :
le maraîcher doit :
• préparer les sols, semer les graines, arroser ou irriguer en fonction des besoins
• fertiliser les sols les plus pauvres
• anticiper les aléas climatiques, se tenir informé des évolutions de la météo
• assurer la protection des cultures agricoles contre les parasites
• respecter la réglementation et les normes de l'Union Européenne dans les domaines de l'environnement et de la sécurité alimentaire.
• En cas de culture agricole sous serre, assurer le contrôle de la température, l'arrosage et la surveillance des plants
• mettre en place les récoltes et les cueillettes
• assurer la préparation et le conditionnement des légumes et des fruits
• gérer le travail des ouvriers agricoles.
• veiller aux consignes de sécurité concernant les récoltes ou l'utilisation des machines agricoles.
• Conduire des engins agricoles.
• assurer la présence à des marchés, veiller à la distribution et à la vente de ses récoltes, et dans ce cadre, gérer les relations avec les techniciens des coopératives, les fournisseurs, la chambre d'Agriculture.
• Gérer les commandes et les coûts d'expédition
• Maîtriser la gestion administrative et financière de l'exploitation agricole.
Un peu d'histoire et d'étymologie
Le CNRTL indique que "maraîchage" viendrait de "marais". L'explication est un peu courte et semble surtout surprenante, étant donné qu'un marais (zone humide où l'eau affleure) n'est pas un lieu qui semble propre au maraîchage.C'est qu'il y a un second sens au mot "marais", sens aujourd'hui oublié, mais dont le wiktionnaire a gardé la trace : "(Horticulture) (Vieilli) Terrain, riche en humus, destiné au maraîchage."
Le wiktionnaire à nouveau, nous donne une autre piste, via l'entrée "maraîcher" où le paragraphe sur l'étymologie précise : "(XVe siècle) Dérivé de marais, de l’ancien français mareschier, marequier."
Le dictionnaire de l'ancienne langue française, de Frédéric Godefroy, indique :
1. mareschier (v) : creuser une mare pour l'arrosage d'un jardin maraîcher (dès 1364).
2. mareschier (maresquier, marequier) (n) : maraîcher, jardinier qui cultive des légumes (dès 1497).
Le Glossaire de la langue romane, de J.B. Bonaventure de Roquefort, indique :
mareschier : jardinier qui cultive les marès, qu'on nomme aujourd'hui marais.
mareschier : cultiver un jardin, arroser un pré.
mareschiere, mareschere, marescherie, mareschure : marais, lieu marécageux, terrain aquatique. Voy. maraischiere
marès, maret : lieu aquatique, terrain marécageux, lieu bas, marais, de mare ; et par suite : jardin dans un lieu bas et humide.
marage : pays situé au bord de la mer ou d'une rivière, terrein situé auprès d'un marais ou dans un lieu bas et humide ; de mare (quod mari adjacet) ; en bas. lat. mariscus. Gent marage, peuple ou habitant de ces même lieux; d'où marager, maraiger, maraischier, mareschier, jardinier qui cultive un lieu bas ou un marais, et qui en vend les légumes ou les fruits qu'il produit.
Dictionnaire portatif des arts et métiers, tome 2 (1767), p. 140
Marager. C'est le jardinier qui, dans les grandes villes, s'attache à la culture des plantes potagères. C'est dans les lieux les plus bas et les plus humides des environs des villes, que ces sortes de jardiniers ont établis leurs jardins ; et c'est ce qui a fait donner à ces jardins le nom de marais.
Les opérations des maragers sont les mêmes que celles qu'emploient les jardiniers des riches dans leurs potagers : ont remarque seulement dans les premiers une habileté singulière à mettre à profit le terrein, et à en tirer le plus grand parti possible, tant par l'arrangement, qu'en semant d'avance des graines sur des planches, dont ils doivent enlever le plant dans peu de tems.
Le portager ou le marais ne fait pas une impression aussi éblouissante que le parterre, mais il attache plus long tems le spectateur, parcequ'il renferme dans son sein une infinité de plantes qui servent de nourriture à l'homme, et même de remedes.
Pour aller plus loin dans l'histoire du maraîchage, je noté l'existence (mais pas encore pris le temps de lire) du Manuel pratique de la culture maraîchère de Paris, écrit par J. G. Moreau et J. J. Daverne et publié en 1845
mardi 14 novembre 2017
Semenciers
En commençant la réflexion sur le maraîchage, j'avais déjà une sensibilisation vis-à-vis de la problématique des semences, notamment portée par Kokopeli. Cette association était d'ailleurs la seule visible à mes yeux de profanes.
Mais depuis que je me penche sur la question je me rends compte que d'autres semenciers sont cités.
Ce poste a pour unique objectif de tenir la liste de ceux dont j'aurais entendu parlé et des éventuels commentaires qui en serait fait.
Autres sources d'infos :
https://www.un-jardin-bio.com/comparatif-semenciers-bio/
Mais depuis que je me penche sur la question je me rends compte que d'autres semenciers sont cités.
Ce poste a pour unique objectif de tenir la liste de ceux dont j'aurais entendu parlé et des éventuels commentaires qui en serait fait.
Source d'info | Semenciers bio |
Permaculture Chédigny | Biaugerm Germinance |
Réseau Semences Paysannes | Graines del Païs Semailles Le jardin de Tantugou |
Micro ferme en Permaculture | AgroSemens |
Merci google | Ducrettet |
Autres sources d'infos :
https://www.un-jardin-bio.com/comparatif-semenciers-bio/
lundi 13 novembre 2017
Ma première culture : le kéfir !
En attendant de trouver un terrain, je cultive mon kéfir dans ma cuisine.
Si vous ne connaissez pas encore, il s'agit de bactéries qui se présentent sous la forme de petits conglomérats blanchâtres (les "grains") et que l'on cultive dans de l'eau sucrée avec des fruits. En 24 à 48h (selon les goûts) les bactéries font fermenter la boisson et on obtient après filtration et passage quelques heures au frigo, une super boisson gazeuse.
Aujourd'hui je teste une nouvelle variante : avec un fruit frais. Normalement j'utilise des fruits secs (figues, dates, raisins, abricots, ...), mais la recette est toujours la même :
Dans un bocal je mets un fruit (ici une demi pomme par bocal de 500 mL), d'habitude je mets 3 figues sèches ou 4 abricots secs ou 3-4 dates sèches.
une cuillère et demi de sucre canne
de l'eau minéral (comme l'eau du robinet est chlorée pour éviter le développement des bactéries on évite d'utiliser celle-ci !)
2 à 3 cuillères de grains de kéfir
Il paraît qu'il ne faut les toucher qu'avec du bois (ou du plastique) mais qu'ils ne supportent pas bien le métal. Bon, je respecte aveuglément cette prescription.
Voilà où on en est
On couvre le tout avec des morceau d'agrume. Moi j'utilise la plupart du temps du citron.
On pose les couvercles sans les fermer (parce que ça fermente et donc ça fait des gaz : il faut laisser le kéfir péter tranquillement)
On couvre parce que ces petites bébêtes décidément bien sensibles n'aiment paraît-il pas la lumière (le kéfir est un vampire ?)
Moi j'aime bien le kéfir bien fermenté, donc j'attends 48h avant de le filtrer, mais il est "prêt" dès 24h de préparation : j'enlève tous les fruits, je filtre la boisson pour récupérer les grains de kéfir que je range dans un bocal d'eau minéral (à la diète sans rien à manger) au frigo : et hop, au dodo.
Le kéfir fraichement filtré n'est pas très agréable : c'est comme un cidre éventé. Je le mets en bouteille fermée une nuit au frigo et dès le lendemain, il a refait du gaz et est pétillant, comme un cidre doux.
à votre santé !
Si vous ne connaissez pas encore, il s'agit de bactéries qui se présentent sous la forme de petits conglomérats blanchâtres (les "grains") et que l'on cultive dans de l'eau sucrée avec des fruits. En 24 à 48h (selon les goûts) les bactéries font fermenter la boisson et on obtient après filtration et passage quelques heures au frigo, une super boisson gazeuse.
Aujourd'hui je teste une nouvelle variante : avec un fruit frais. Normalement j'utilise des fruits secs (figues, dates, raisins, abricots, ...), mais la recette est toujours la même :
Dans un bocal je mets un fruit (ici une demi pomme par bocal de 500 mL), d'habitude je mets 3 figues sèches ou 4 abricots secs ou 3-4 dates sèches.
une cuillère et demi de sucre canne
de l'eau minéral (comme l'eau du robinet est chlorée pour éviter le développement des bactéries on évite d'utiliser celle-ci !)
2 à 3 cuillères de grains de kéfir
Il paraît qu'il ne faut les toucher qu'avec du bois (ou du plastique) mais qu'ils ne supportent pas bien le métal. Bon, je respecte aveuglément cette prescription.
Voilà où on en est
On couvre le tout avec des morceau d'agrume. Moi j'utilise la plupart du temps du citron.
On pose les couvercles sans les fermer (parce que ça fermente et donc ça fait des gaz : il faut laisser le kéfir péter tranquillement)
On couvre parce que ces petites bébêtes décidément bien sensibles n'aiment paraît-il pas la lumière (le kéfir est un vampire ?)
Moi j'aime bien le kéfir bien fermenté, donc j'attends 48h avant de le filtrer, mais il est "prêt" dès 24h de préparation : j'enlève tous les fruits, je filtre la boisson pour récupérer les grains de kéfir que je range dans un bocal d'eau minéral (à la diète sans rien à manger) au frigo : et hop, au dodo.
Le kéfir fraichement filtré n'est pas très agréable : c'est comme un cidre éventé. Je le mets en bouteille fermée une nuit au frigo et dès le lendemain, il a refait du gaz et est pétillant, comme un cidre doux.
à votre santé !
dimanche 12 novembre 2017
1er rendez-vous PAIT
J'ai obtenu mon premier rendez-vous avec le PAIT, ce sera le 22 novembre. La conseillère qui m'a informé m'a d'abord proposé deux modalités de rencontres : soit une rencontre individuelle, soit une rencontre en groupe (rendez-vous public permettant l'échange entre les participants).
Vues les problématiques que je soulève (voir ci-dessous), la conseillère m'a orienté vers un rendez-vous personnel.
Mes premières interrogations sont d'abord :
Enquêtes > Productions végétales > Structure de la production légumière (vu que c'est le maraîchage qui m'intéresse) > Caractéristiques générales des exploitations légumières (nombre d’exploitations, surfaces, abris hauts et serres, UTA, statut et âge du chef)
Ce document indique qu'il y aurait 446 exploitations agricoles réalisant de la production légumière dans les Pyrénées-Atlantiques.
NB 1: ces exploitations peuvent avoir la production légumière comme culture principale ou secondaire).
NB 2 : Au total il y aurait 24 722 exploitations réalisant des productions légumières en France (hors île-de-France).
Pour les exploitations dont l'activité légumière est dominante, on distingue entre :
1./ le site du ministère de l'agriculture qui traite des formations agricoles détaille des fiches métiers, dont aucune ne semble être intitulé "maraîch·er·ère" (alors qu'il y a une fiche pour "serriste", c'est-à-dire les exploitants de cultures hors-sol ...). La seule fiche métier qui se rapproche serait "chef de culture légumière de plein champ"
2/ la vidéo du "maraîcher bio" qui présente son métier sur le site de l'ONISEP. Malaise quand le mec dit qu'il aime le contact avec la nature alors qu'il est filmé entrain de travailler sous serre en train de mettre à nu son sol par labourd ...
Mais qu'à cela ne tienne, essayons d'en savoir un peu plus sur les 446 exploitations légumières des PA.
Après m'être perdu sur le site d'Agreste sans réussir à trouver plus d'info sur le maraîchage dans notre département, j'ai décidé d'aller regarder via la carte "Registre Parcellaire Graphique" (la version 2014 est la plus récente actuellement disponible) sur le site du Géoportail.
On peut aussi télécharger les couches SIG via le site data.gouv.fr ou via le site de l'IGN.
Cela permet de faire des recherches géographiques poussées. Ainsi on dénombre dans les Pyrénées-Atlantiques 296 parcelles dédiées à la culture "Légumes - fleurs" (unique intitulé du RPG ayant trait à la culture légumière et donc probablement au maraîchage). Ces 296 parcelles représentent un total de près de 718 ha de surface, la moyenne étant de 2,42 ha sur le département (min : 700 m2, max : 20 ha). Il est malheureusement impossible de savoir combien d'exploitations utilisent ces parcelles (une exploitation peut posséder plusieurs parcelles, donc il y a au maximum 296 maraîchers / horticulteurs dans les PA, mais c'est probablement un peu moins).
[édition 19/11/2017]
Je viens de trouver cet article de l'ANEFA qui donne quelques petites informations sur la dynamique du secteur en France :
http://www.anefa.org/metiers/végétaux/maraîchage
Je ne suis pas exactement riche, au contraire : mes économies sont très maigres. Quel serait globalement le besoin de financement initial pour m'installer ?
Lire à ce sujet mes recherches sur la question : Trouver un terrain.
Mais pourquoi ? Est-ce que c'est parce que les français achètent majoritairement en super-marchés ? Et que ceux-ci s'approvisionnent majoritairement auprès de grossistes (cultures de plein champ pour le frais / serristes - voir ci-avant) ? Et que donc les maraîchers ont des difficultés pour écouler leurs productions auprès de petits commerçants qui existent de moins en moins ? Est-ce parce que le marché français importe plus qu'il ne produit ?
Ma petite carte (voir ci-avant) me sera utile pour cibler une zone propice : proche des villes permettant de trouver des clients et pas trop proches des zones où se trouvent déjà des cultures légumières.
Vues les problématiques que je soulève (voir ci-dessous), la conseillère m'a orienté vers un rendez-vous personnel.
Mes premières interrogations sont d'abord :
- Quelle est la dynamique concernant le secteur du maraîchage ? Y a-t-il "de la place" ou bien s'agit-il d'un secteur qui serait déjà (très) occupé avec une forte concurrence ?
Enquêtes > Productions végétales > Structure de la production légumière (vu que c'est le maraîchage qui m'intéresse) > Caractéristiques générales des exploitations légumières (nombre d’exploitations, surfaces, abris hauts et serres, UTA, statut et âge du chef)
Ce document indique qu'il y aurait 446 exploitations agricoles réalisant de la production légumière dans les Pyrénées-Atlantiques.
NB 1: ces exploitations peuvent avoir la production légumière comme culture principale ou secondaire).
NB 2 : Au total il y aurait 24 722 exploitations réalisant des productions légumières en France (hors île-de-France).
Pour les exploitations dont l'activité légumière est dominante, on distingue entre :
- les cultures de plein champ pour la transformation (je suppose que ça recouvre donc plutôt les cultures industrielles comme la betterave ?),
- les cultures de plein champ pour le frais (je suppose que c'est du légume en production industrielle pour la grande distribution ?),
- les cultures de plein champ mixte,
- les maraîchers : il y aurait 2081 exploitations au niveau de la métropole hors IdF, ce qui représente donc 8,4 % de toutes les exploitations qui réalisent de la production légumière (je n'ose pas calculer ce que ça représente en pourcentage par rapport à toutes les exploitations agricoles...)
- les maraîchers-serristes,
- les serristes,
- autres.
1./ le site du ministère de l'agriculture qui traite des formations agricoles détaille des fiches métiers, dont aucune ne semble être intitulé "maraîch·er·ère" (alors qu'il y a une fiche pour "serriste", c'est-à-dire les exploitants de cultures hors-sol ...). La seule fiche métier qui se rapproche serait "chef de culture légumière de plein champ"
2/ la vidéo du "maraîcher bio" qui présente son métier sur le site de l'ONISEP. Malaise quand le mec dit qu'il aime le contact avec la nature alors qu'il est filmé entrain de travailler sous serre en train de mettre à nu son sol par labourd ...
Mais qu'à cela ne tienne, essayons d'en savoir un peu plus sur les 446 exploitations légumières des PA.
Après m'être perdu sur le site d'Agreste sans réussir à trouver plus d'info sur le maraîchage dans notre département, j'ai décidé d'aller regarder via la carte "Registre Parcellaire Graphique" (la version 2014 est la plus récente actuellement disponible) sur le site du Géoportail.
On peut aussi télécharger les couches SIG via le site data.gouv.fr ou via le site de l'IGN.
Cela permet de faire des recherches géographiques poussées. Ainsi on dénombre dans les Pyrénées-Atlantiques 296 parcelles dédiées à la culture "Légumes - fleurs" (unique intitulé du RPG ayant trait à la culture légumière et donc probablement au maraîchage). Ces 296 parcelles représentent un total de près de 718 ha de surface, la moyenne étant de 2,42 ha sur le département (min : 700 m2, max : 20 ha). Il est malheureusement impossible de savoir combien d'exploitations utilisent ces parcelles (une exploitation peut posséder plusieurs parcelles, donc il y a au maximum 296 maraîchers / horticulteurs dans les PA, mais c'est probablement un peu moins).
Extraction du RPG 2014 : parcelles cultivées en "Légumes - fleurs" dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes |
[édition 19/11/2017]
Je viens de trouver cet article de l'ANEFA qui donne quelques petites informations sur la dynamique du secteur en France :
http://www.anefa.org/metiers/végétaux/maraîchage
- Est-ce possible de trouver des terres quand on est pas déjà inséré dans le milieu agricole ?
Je ne suis pas exactement riche, au contraire : mes économies sont très maigres. Quel serait globalement le besoin de financement initial pour m'installer ?
Lire à ce sujet mes recherches sur la question : Trouver un terrain.
- Quelles sont les opportunités de débouchés ?
Mais pourquoi ? Est-ce que c'est parce que les français achètent majoritairement en super-marchés ? Et que ceux-ci s'approvisionnent majoritairement auprès de grossistes (cultures de plein champ pour le frais / serristes - voir ci-avant) ? Et que donc les maraîchers ont des difficultés pour écouler leurs productions auprès de petits commerçants qui existent de moins en moins ? Est-ce parce que le marché français importe plus qu'il ne produit ?
- Y a-t-il dans le 64 des zones géographiques plus favorables que d'autres ?
Ma petite carte (voir ci-avant) me sera utile pour cibler une zone propice : proche des villes permettant de trouver des clients et pas trop proches des zones où se trouvent déjà des cultures légumières.
dimanche 5 novembre 2017
Quel contenu pour le BP-REA ?
Quel est le contenu de la formation BP-REA (Brevet Professionnel "Responsable d'Exploitation Agricole")
D'après le référentiel de diplôme publié sur le site "Chlorofil" (enseignement agricole français) :
http://www.chlorofil.fr/fileadmin/user_upload/diplomes/ref/bp/bp-rea-ref.pdf
http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/bp/responsable-dentreprise-agricole.html
D'après le site du CFAA d'Hasparren, le programme professionnel est le suivant :
(Voir aussi le programme sur les sites de l'EPL de Valence (le Valentin), ou encore sur
Dans cette perspective voici quelques liens d'intérêt pour les Pyrénées-Atlantiques :
> Conseil de Développement du Pays Basque : territoire de projet 2020 : http://www.lurraldea.net/fileadmin/Bibliodocs/SYNT-Eco-juill06.pdf#page=66
> Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques : développement économique / agriculture : http://www.le64.fr/developpement/developpement-economique/agriculture-agroalimentaire-et-foret/promouvoir-une-agriculture-respectueuse-de-lenvironnement.html
> État des lieux de l'agriculture dans les PA (chambre d'agriculture) : http://www.pa.chambagri.fr/pages-hors-menu-internet/sinformer-sur-lagriculture.html
Autres ressources :
Mémoire d'Ingénieur Agronome : "Comment les nouveaux installés en agriculture parti cipent-ils à la dynamique de changement sur les territoires en transition vers la durabilit é de l’agriculture ?" par Eflamm Lintanf, AgroCampus Ouest
D'après le référentiel de diplôme publié sur le site "Chlorofil" (enseignement agricole français) :
http://www.chlorofil.fr/fileadmin/user_upload/diplomes/ref/bp/bp-rea-ref.pdf
http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/bp/responsable-dentreprise-agricole.html
D'après le site du CFAA d'Hasparren, le programme professionnel est le suivant :
(Voir aussi le programme sur les sites de l'EPL de Valence (le Valentin), ou encore sur
- Expression française – maths – informatique
- Connaissances scientifiques du vivant – agriculture et société
- Diagnostic global de l’entreprise agricole en agriculture biologique (et comparaison avec conventionnel)
- Des docs de cours : http://www.cfppaariegecomminges.fr/mogeli/Auto/docauto/diagnostic_global2016.pdf
- Un bouquin accessible en ligne : Méthodologie de diagnostic d'une exploitation agricole, par Christian Bellot.
Lien : http://wikis.cdrflorac.fr/wikis/aquavalley/wakka.php?wiki=AgEa/download&file=04h1_agea.pdf - Un autre bouquin (à la vente) : Fonctionnement et diagnostic global de l'exploitation agricole par Éric Marshall, Jean-Régis Bonneviale et Jean-Régis Francfort (ISBN : 9782844449238)
- Dynamique du territoire, projet de développement local
Dans cette perspective voici quelques liens d'intérêt pour les Pyrénées-Atlantiques :
> Conseil de Développement du Pays Basque : territoire de projet 2020 : http://www.lurraldea.net/fileadmin/Bibliodocs/SYNT-Eco-juill06.pdf#page=66
> Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques : développement économique / agriculture : http://www.le64.fr/developpement/developpement-economique/agriculture-agroalimentaire-et-foret/promouvoir-une-agriculture-respectueuse-de-lenvironnement.html
> État des lieux de l'agriculture dans les PA (chambre d'agriculture) : http://www.pa.chambagri.fr/pages-hors-menu-internet/sinformer-sur-lagriculture.html
Autres ressources :
Mémoire d'Ingénieur Agronome : "Comment les nouveaux installés en agriculture parti cipent-ils à la dynamique de changement sur les territoires en transition vers la durabilit é de l’agriculture ?" par Eflamm Lintanf, AgroCampus Ouest
- Gestion du travail sur l’entreprise bio
- Gestion technico économique : éléments comparatifs
- Commercialisation :circuit court- circuit long
- Projet professionnel en agriculture biologique
- UC d’adaptation régionale (2 au choix)
- Valoriser ses produits au travers d’un d’un site internet
- Raisonner une conversion en agriculture biologique
- Transformation des produits laitiers
- Transformation de produit végétaux
- Fabrication de petits outillage
- Conduite d’un atelier d’arboricultuire fruitière
- Gestion informatisée
- Suivi d’un atelier de Production ou maraîchage bio ou élevage lait bio ou élevage viande bio
- Gérer les équipements de l’exploitation agricole
mercredi 1 novembre 2017
Trouver un terrain
Les annonces
Pour trouver du foncier agricole, il n'y a pas 150 solutions : c'est soit en passant par la SAFER (Société d'Aménagement Foncier et d'Établissement Rural), soit par les petites annonces.-> le site de la SAFER (comment ça marche)
-> Pour la Nouvelle Aquitaine, les Pays de la Loire et la Guadeloupe il y a ce site qui liste les appels à candidature pour l'accès au foncier.
-> Sinon plus globalement, les SAFER postent une partie des propriétés foncières en vente sur leur site http://www.proprietes-rurales.com/
Et sinon pour les petites annonces j'ai trouvé deux sites spécialisés :
-> https://www.parcelle-a-vendre.com/
-> https://terredeliens.org/-petites-annonces-.html
Et bien sûr, il y a les sites généralistes comme leboncoin.fr, etc.
Le prix
Pour le prix c'est encadré. Le ministère de l'agriculture dispose d'un site sur les statistiques agricoles : "Agreste", sur lequel on trouve les fourchettes de prix des terrains agricoles en fonction des départements et des types de terrain :http://agreste.agriculture.gouv.fr/donnees-de-synthese/valeur-venale-des-terres-agricoles/
En moyenne en France en 2016 pour les terres arables et les prairies on est 6030 €/ha (ça fait donc du 60 centimes le m2). NB : le prix a doublé en 20 ans.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, les prix (en €/ha) sont les suivants :
MOY MIN MAX
Coteaux basques : 7 180 1 380 25 700
Coteaux du Béarn : 9 870 3 030 17 000
Vallées et coteaux des gaves : 8 280 2 500 17 560
Les annonces de terrain que j'ai trouvées
Voir en plein écran
1 - ARRAUTE-CHARRITTE, Ansobieta,
Commune de ARRAUTE-CHARRITTE
**: P = Près, BT = Bois-Taillis
**: P = Près, BT = Bois-Taillis
Trouver une formation
Mon problème pour initier ma réflexion sur ce projet, c'est de trouver par où commencer. Deux thématiques principales : j'ai pas de terre et j'ai pas de formation.
Une formation c'est du temps à investir, si je n'ai pas de terre pour réaliser mon projet derrière, c'est peut-être du temps perdu ? Ce raisonnement me conduirait plutôt à commencer par chercher un terrain.
Par contre je peux aussi considérer qu'un terrain acheté c'est de l'argent de dépensé, si je n'ai pas les compétences pour réaliser mon projet, c'est de l'argent perdu. Ce raisonnement m'incite plutôt à commencer par chercher une formation.
En plus je ne suis pas du genre à croire qu'une formation qui n'aboutirait sur rien de concret serait du temps perdu. Donc va pour la formation. Ça n'empêche pas de commencer à regarder les terrains, pour avoir une idée des prix, la quantité des offres et les difficultés à trouver une adéquation entre projet et terrain.
Le BP-REA : Brevet Professionnel "Responsable d'Exploitation Agricole" semble être le diplôme de base pour devenir agriculteur ... je suis surpris que les sites des lycées agricoles ne semblent pas détailler particulièrement les spécialités - puisque je suppose qu'un responsable d'exploitation agricole ne fait pas exactement la même chose s'il élève des brebis ou s'il fait pousser des carottes...
Exemple de plaquette du BP-REA au CFPPA des Pyrénées-Atlantiques.
Le CFAA d'Hasparren distingue le BP-REA et le BP-REA "bio" ... bon, donc apparemment il doit s'agir d'un ensemble de compétences de bases mais la formation ne couvre alors pas les compétences pratiques ? Surprenant.
Voici le lien de la chaîne :
https://www.youtube.com/channel/UCX3HmIM-cbbDaODziYQ_asg
Et les liens vers quelques cours :
Cycle du carbone, cycle de l'azote, bilan humique, "ravageurs"
https://www.youtube.com/watch?v=S42DuRE-s8M&list=PLo3eMfnAIJQUD6EBwi9S6U8zOZTve06SJ
Autofertilité (ça pousse tout seul), le sol c'est quoi ?, activité biologique des sols (champignons, bactéries, vers de terre, ...)
https://www.youtube.com/watch?v=T2HrKRhYhLU&list=PLo3eMfnAIJQWfdC-mU140JcPg7T7uZ_zt
https://www.youtube.com/watch?v=nf0T43DqocM&list=PLo3eMfnAIJQWLui1btBLHYfffNdhWYWDF&index=1
https://www.youtube.com/watch?v=DAOdifyrfp4
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Autres ressources voir ce billet de blog
Une formation c'est du temps à investir, si je n'ai pas de terre pour réaliser mon projet derrière, c'est peut-être du temps perdu ? Ce raisonnement me conduirait plutôt à commencer par chercher un terrain.
Par contre je peux aussi considérer qu'un terrain acheté c'est de l'argent de dépensé, si je n'ai pas les compétences pour réaliser mon projet, c'est de l'argent perdu. Ce raisonnement m'incite plutôt à commencer par chercher une formation.
En plus je ne suis pas du genre à croire qu'une formation qui n'aboutirait sur rien de concret serait du temps perdu. Donc va pour la formation. Ça n'empêche pas de commencer à regarder les terrains, pour avoir une idée des prix, la quantité des offres et les difficultés à trouver une adéquation entre projet et terrain.
Formation agricole "standard"
Le BP-REA : Brevet Professionnel "Responsable d'Exploitation Agricole" semble être le diplôme de base pour devenir agriculteur ... je suis surpris que les sites des lycées agricoles ne semblent pas détailler particulièrement les spécialités - puisque je suppose qu'un responsable d'exploitation agricole ne fait pas exactement la même chose s'il élève des brebis ou s'il fait pousser des carottes...
Exemple de plaquette du BP-REA au CFPPA des Pyrénées-Atlantiques.
Le CFAA d'Hasparren distingue le BP-REA et le BP-REA "bio" ... bon, donc apparemment il doit s'agir d'un ensemble de compétences de bases mais la formation ne couvre alors pas les compétences pratiques ? Surprenant.
Matériel sur le Net :
L'association Maraîchage Sol Vivant (MSV)
propose une série de vidéos de cours très intéressantes.Voici le lien de la chaîne :
https://www.youtube.com/channel/UCX3HmIM-cbbDaODziYQ_asg
Et les liens vers quelques cours :
- Agriculture de conservation, par Konrad Schreiber (mai 2016)
Cycle du carbone, cycle de l'azote, bilan humique, "ravageurs"
https://www.youtube.com/watch?v=S42DuRE-s8M&list=PLo3eMfnAIJQUD6EBwi9S6U8zOZTve06SJ
- Agronomie sols vivants, par François Mulet (mai 2016)
Autofertilité (ça pousse tout seul), le sol c'est quoi ?, activité biologique des sols (champignons, bactéries, vers de terre, ...)
https://www.youtube.com/watch?v=T2HrKRhYhLU&list=PLo3eMfnAIJQWfdC-mU140JcPg7T7uZ_zt
- Vers de terre, par Marcel Bouché (mai 2016)
https://www.youtube.com/watch?v=nf0T43DqocM&list=PLo3eMfnAIJQWLui1btBLHYfffNdhWYWDF&index=1
- Formation MSV Altenach : La fertilité des sols, par Konrad Schreiber (2016)
- Formation MSV Altenach : Itinéraires techniques, par François Mullet (2016)
- Formation ITK : Itinéraires techniques (2015)
- Formation MSV à Pau le 8 mars 2016, par L. Welsch & N. Duranthon
- Formation le fonctionnement biologique des sols, par M.A. Selosse (2019)
https://www.youtube.com/watch?v=DAOdifyrfp4
- Visites de fermes et analyses de sols (2017)
- Visite de ferme : Vincent Levavasseur
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