dimanche 23 février 2020

Un jour chez un maraîcher : Quentin, récolte et semis | 21 février 2020

Aujourd'hui (vendredi 21 février 2020) deux grandes tâches : la récolte pour le marché du lendemain (le matin) puis de la préparation de semis (l'après-midi).

Pour les blettes, on récoltes les grandes feuilles du pourtour du pied, on a ainsi le pied avant :
 puis après récolte :
 ici des blettes jaunes
 là, de la roquette en train de monter. On récolte large sans trier les mauvaises herbes (pas de perte de temps), Quentin les mettra à un prix réduit au marcher, charge aux client de trier eux-même les mauvaises herbes chez eux.

Observation de quelques pucerons (mais rien de bien méchant) sur la racine de certains navets. Puceron cendré des brassicacées ? À quelques cm sous la terre c'est surprenant.


Au total on aura récolté : blettes, épinards, roquette, radis, navets, persil (et avant que j'arrive Quentin avait déjà récolté salades et coriandre).

Ensuite on rince les légumes (à l'eau potable) :



Les semis
Dans la serre à plants (voir l'article sur la visite de la maraîcherie) quelques semis sont déjà en train de lever.







 Aujourd'hui on prépare des semis de tomates, aubergines et poivrons.
Voici une plaque alvéolée, c'est là qu'on ferra les semis, en n'utilisant qu'une alvéole sur deux pour éviter l'étiolement (pousse en hauteur du semis). Malgré le besoin d'espacer, cette plaque présente l'avantage de permettre une grande densité de semis sur un espace restreint : pratique pour éviter d'encombrer la place (forcément limitée) sur les tables chauffantes.



Le cadre en bois sert à éviter de mettre du terreau partout, mais je trouve qu'on en a quand même pas mal éparpillé par la suite : pas hyper utile à mes yeux, surtout qu'un simple coup de balayette permet de le récupérer et qu'il faudra de toute façon nettoyer à la fin.
 Une fois le terrain bien tassé dans les alvéoles (il ne faut pas avoir peur de tasser trop : on utilise un terrain à base de tourbe qui est de toute façon très poreux : pas de risque de compliquer le développement de la radicule), on procède à la réalisation des trous de semis à l'aide de la plaque de "dépotage". C'est une opération délicate : il faut trouer à 5 mm (pas 2 mm ni 10 mm) ! S'il faut on s'y reprend à plusieurs fois.


Le terreau ...
 et ses caractéristiques. Celui utilisé est de la gamme "Substrat Smix Pot Bio", par rapport aux autres gamme, il contient de la fibre de coco, mais pas de perlite.
  Sa capacité de rétention en eau n'est pas la plus élevée (800 ml/l contre 820), mais sa masse volumique est moindre (22 contre 30).




Quentin a préalablement établis son calendrier de culture et sait combien de pieds de chaque variété il lui faut (NB : il prévoit 20% de pertes). Il note le nom des variétés sur une étiquette et compte le nombre de lignes nécessaires en fonction du nombre de plants à préparer.



Puis à l'aide d'un matériel professionnel hautement sophistiqué, on procède au semis : 
 Une fois tous les semis prêts, on dépose les plaques alvéolées ensemencées sur la table chauffante (une résistance passe dans un bac rempli de sable et recouvert par une toile en feutre), une sonde à température est plantée dans une alvéole, un programmateur stop le chauffage dès que la température dans le terreau atteint la température voulue, ici 20ºC.
 Une toile plastique sera rabattue pour "isoler" un peu la table chauffante.
 Un voile type P17 sert à maintenir la chaleur juste au niveau de la plaque : inutile de chauffer toute la serre.

Pour finir la journée on trie les patates pour le marché du lendemain.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...