dimanche 18 août 2019

Journal du terrain : 15 et 17 août 2019 | taille de la haie en bord de route

Le jardin ressemble enfin à quelque chose, même si je n'en suis pas encore satisfait. Au moins on voit qu'il y a des plantes cultivées au milieu de la friche.


L'aquarelle du jour d'Alberto MC :-)

Aujourd'hui on a taillé les arbustes le long de la route. L'année dernière les services municipaux (? enfin je suppose que c'étaient eux) sont passés avec le broyeur... bonjour le carnage avec les branches explosées. Du coup on espère qu'en voyant le travail déjà fait, ils laisseront nos arbres tranquilles ... ? Qui ne tente rien n'a rien.

Le joli peuplier blanc avec son feuillage argenté.

Les arbres en bord de route après notre intervention (à comparer avec la première photo)







La Sétaire glauque (Setaria pumila) : "mauvaise" herbe des cultures très commune par chez nous.







Le saule tortueux dont la voisine nous a passé des boutures a bien poussé (la bouture initiale dépassait du sol de 10 cm !). C'est celui qui a le mieux pris de toutes les plantes que nous avons bouturées cet hiver (frênes, platanes, saules roux-cendré, charmes, cornouillers, sureaus ont tous périclité). Seul un autre saule a réussi à s'en sortir.



Le 17 août nous sommes revenus avec des amies qui nous ont filé un coup de main.
Nous avons fait un tour, débroussaillé un peu le chemin de la source (cette année les ronces n'ont pas été trop gênantes, par contre les ajoncs se sont bien développés). Puis nous avons installé une nouvelle planche de culture, beaucoup papoté à l'ombre du grand chêne et planté un pied d'Hibiscus des marais (donné par Patrick) et de romarin (bouture maison).

 Travaux des champs ci-dessus, blanche de céréales ci-dessous.
 Notre première courge !

 Le champ de patates :


On a commandé 24 fruitiers au Conservatoire végétal régional d'Aquitaine, et du coup cela fait plusieurs jours que nous réfléchissons à savoir où nous allons les planter. Ce n'est pas une mince affaire : il s'agit de préserver l'espace de culture, l'espace du futur bâtiment agricole (hangar pour le stockage du matériel et des récoltes et cuisine pour la transformation), l'espace de la filière d'assainissement (très certainement une phyto-épuration), l'espace pour circuler en carriole (ou en tracteur) et éventuellement un espace pour des serres (? <- je reviendrai sur ce point d'interrogation plus bas).

Après plusieurs tentatives de mises en plan qui ne nous ont pas convenues, ni les unes ni les autres, et suite au visionnage d'une vidéo de Damien Dekarz sur le concept de forêt comestible et l'aménagement en croissant de lune (ou en U), on est en train de se décanter pour cette option. Bon, il nous reste au moins 3 mois avant réception des arbres, donc on a le temps de changer d'avis ou d'affiner la chose.

L'idée : couper les vents d'ouest (vent dominants) et du nord (vents froids) et créer une séparation avec les champs d'à côté (maïs, tournesol, assez peu probablement en bio ...) et la maison des voisins (en faisant attention à garder les arbres qui seront les plus proches de chez eux pas trop haut, de manière à ne pas les mettre à l'ombre le matin, mais de toute façon leur maison est orienté vers l'Ouest, donc la haie à l'Est de chez eux, ça ne devrait pas trop les gêner).

en casa hablamos castellano, así que el mapa, pues, esta escrito en castellano :-p
Le point d'interrogation sur les serres : quel type de ferme voulons-nous, quels types de cultures voulons-nous, quels types d'outils voulons-nous ?
Serres chez Quentin, notre maraîcher d'Amap
Serres chez Laura, une collègue récemment installée au Pays Basque
Les serres sont un outil de travail en maraîchage et les recommandations des différentes organisations agricoles auprès desquelles j'ai eu l'occasion de prendre de l'information recommandent toutes de prévoir 10% de la surface cultivée en serres (soit environ 1000 m2 de serres pour 1 ha cultivé).
Dans notre climat humide, si on veut des tomates sans mildiou, les serres semblent être l'outil incontournable. Si on veut des cultures qui n'arrivent pas un mois après celles des collègues (et donc des concurrents), il faut des serres.

Mais ces structures de plastiques me chagrinent fortement. Leur alignement répétitif plus encore. Ça ne colle pas du tout avec l'idée que je me fais de la "ferme idéale".

Bon, après il y a les idéaux et les rêves d'un côté et la réalité de l'autre. Mais peut-être y-a-t'il un juste milieu à trouver (ou des aménagements, ou des modèles de serre) qui permettront de concilier les deux aspects de ce dilemme.

2 commentaires:

  1. La Sétaire glauque (Setaria pumila) : "mauvaise" herbe des cultures très commune par chez nous.
    Ben il y en a pas mal à Rungis aussi :-(

    RépondreSupprimer
  2. 1000m² de serre c'est déjà conséquent.
    Qu'existe-t-il d'autre que les serres avec bâches en plastique et armature en fer ?

    RépondreSupprimer

Sagartzea : fête des pommes basques - Mendionde : samedi 23 octobre 2021

Lekorneko Garroan jai egin du Sagartzeak bere 30 urtebetetzea. Euskal herriko sagar motak bildumatzea eta bultzatzea helburu du elkarte horr...